«J’étais tellement content pour Carey» - Byron
Jonathan Bernier
En raison du retour de Carey Price, il régnait une ambiance qu’on n’avait pas ressentie depuis longtemps à l’intérieur de l’amphithéâtre. Tel qu’on pouvait s’y attendre, cette énergie a transporté les joueurs du Canadien.
«On a senti l’énergie dès le départ, a soutenu Nick Suzuki. Même avant l’échauffement. En arrivant à l’aréna, il y avait du monde à l’extérieur qui attendait pour voir Carey. C’est dommage qu’on n’ait pas été capable de marquer pour lui.»
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«J’avais des papillons dans le ventre. J’étais tellement content pour lui. Il a travaillé tellement fort pour revenir au jeu. C’était incroyable de voir les partisans lui donner autant d’amour.»
La présence de Carey Price a quelque chose d’apaisant pour ses coéquipiers. Il y avait belle lurette que ceux-ci ne s’étaient pas sentis aussi à l’aise de se porter en attaque.
«C’est la troisième année que je joue avec lui. Il est un modèle pour les jeunes, une légende de la LNH. Avoir l’occasion de jouer avec lui, c’est très spécial pour moi, a commenté Nick Suzuki. C’est la même chose pour tous les gars dans l’équipe. Quand il est dans le filet, tout le monde devient plus calme.»
S’il y en a un qui comprend par où Price est passé, c’est bien Paul Byron. Au cours des dernières saisons, l’Ontarien n’a pas été épargné par les blessures. En 2019-2020, il a raté 42 matchs en raison d’une opération à un genou.
«C’est extrêmement difficile. Tant physiquement que mentalement. C’est difficile d’approcher les jours un à la fois quand la réadaptation ne va pas comme tu veux. Tu te sens mal de voir l’équipe perdre et de ne pas pouvoir l’aider.»