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L'article provient de TVA Nouvelles

À Toronto, Pierre Poilievre se rapproche de l’héritage de Brian Mulroney

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Photo portrait de Raphaël Pirro

Raphaël Pirro

2 avril à 11h10
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De passage à Toronto pour parler à des gens d’affaires, Pierre Poilievre a reçu l’appui de Caroline Mulroney, ministre du gouvernement conservateur de Doug Ford et fille de l’ancien premier ministre Brian Mulroney. 

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Invitée à prendre la parole, Mme Mulroney a salué un «ami de longue date» qu’elle connait au niveau personnel et qui «demandait souvent les conseils politiques de mon père».

«Croyez-le ou non, mon père était l’un de ses premiers donateurs à sa première campagne électorale dans Carleton», a-t-elle déclaré.

À son tour, Pierre Poilievre a pris la parole en tenant des bons mots pour Caroline Mulroney et l’ancien premier ministre progressiste-conservateur, qui fut à l’origine de l’Accord de libre-échange avec les États-Unis et le Mexique.

«Pendant cette période d’incertitude face à nos amis aux États-Unis, le symbole d’avoir une Mulroney avec nous pour se battre pour notre pays est plus fort que jamais», a lancé le chef conservateur.

Cap sur le coût de la vie

Malgré un discours axé sur largement axé sur la riposte canadienne dans un contexte de relation trouble avec les États-Unis de Donald Trump, M. Poilievre garde le cap sur le coût de la vie, un thème qui fut son pain et son beurre pendant les années Trudeau.

Des reportages dans les derniers jours ont fait état d’un camp conservateur déchiré sur la stratégie à adopter pour le reste de la campagne : donner la priorité à la lutte contre Donald Trump ou marteler son message sur le coût de la vie et l’inflation?

Mercredi, M. Poilievre a répondu à ces «critiques» en indiquant qu’il ne «cessera de parler de ces problèmes, qui sont antérieurs à Donald Trump et qui lui survivront si nous n'agissons pas pour les résoudre dès maintenant».

Sur la question américaine, M. Poilievre propose que le Canada réinvestisse l’entièreté de l’argent généré par les contre tarifs pour renforcer les capacités militaires du pays.

Il promet aussi de mettre sur pied un Fonds pour la protection des emplois canadiens, «un programme de prêts ciblés et temporaires pour les entreprises directement touchées» par les tarifs afin de les aider à garder leurs employés.

Il a déclaré qu’il ne s’ingérerait pas directement dans les relations canado-américaines tant qu’il ne prendrait pas le pouvoir.

Jusqu'ici, les sondages indiquent que les Canadiens perçoivent en Mark Carney la personne la mieux placée pour gérer la crise canado-américaine.

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