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L'article provient de Le Journal de Québec
Société

Productivité au travail: les Québécois sont-ils lâches?

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Agence QMI

24 avril à 14h10
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Si plusieurs experts affirment que la stigmatisation selon laquelle les Québécois seraient lâches au travail est «une grande légende urbaine», plusieurs personnes persistent à y croire.

L’ex-directeur du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), Marc Ranger et la sociologue, Julia Posca, ont déconstruit le préjugé concernant la productivité au travail qui règne sur le Québec au micro d’Isabelle Perron, à QUB radio et télé, diffusé simultanément au 99,5 FM à Montréal, jeudi.

En 2006, Lucien Bouchard affirmait que les Québécois travaillaient moins qu’ailleurs.

«Lucien Bouchard disait qu'il faudrait que les Québécois travaillent plus parce qu'on a l'impression que si on travaille plus, on va produire plus de richesses. Et ça, les études démontrent que c'est faux», a affirmé Julie Posca, chercheuse à l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS).

«Moi, je ne crois pas du tout qu'au Québec, on soit plus lâches au niveau de la productivité», a admis Marc Ranger, ancien directeur québécois pour le SCFP.

• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

«On est loin d'être lâches, au contraire, on se compare avantageusement à d'autres, puis il y a un équilibre qu'il faut trouver aussi entre la vie professionnelle puis la conciliation, travail, famille et je pense qu'on a cet équilibre-là [au Québec]», a-t-il poursuivi.

Moins d’heures, plus de productivité?

Des projets pilotes se développent partout à travers le monde pour évaluer la réduction du nombre d’heures travaillées par semaine.

«Les études montrent que, quand les gens travaillent moins, au contraire, ils arrivent plus reposés au travail, ils sont plus disposés, plus motivés et donc ils travaillent mieux», a dit Mme Posca.

Si une semaine de travail à temps plein au Québec s’élève en moyenne à 40 heures, les travailleurs en France font environ 35 heures, tandis qu’en Islande c’est plutôt 36 heures, a-t-elle précisé.

Les deux experts ont également souligné l’influence des conditions de travail sur la productivité des employés.

«Au niveau des conditions de travail, les employeurs voient une approche gagnant-gagnant, puis sont prêts à investir davantage», a observé M. Ranger.

Voyez l'entrevue complète à QUB, ci-dessus.

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