«J'espère jouer beaucoup» - Jordan Harris
Frédéric Marcoux
Après avoir disputé 10 matchs avec le Canadien de Montréal, la saison dernière, le défenseur Jordan Harris veut jouer un rôle important l’an prochain, que ce soit à Montréal ou avec le Rocket de Laval, dans la Ligue américaine.
Harris a accepté l’invitation de Patrice Bergeron pour participer à la 12e édition du Pro-Am, mardi, au Centre Vidéotron. Lors de sa rencontre avec les médias, le défenseur s’est dit prêt à relever le défi qui s’offrira à lui l’an prochain.
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«J’espère jouer beaucoup, c’est l’objectif, a-t-il dit. Je jouais de grosses minutes avec l’Université Northeastern. Je vais faire de mon mieux. Que je joue 10 ou 15 minutes à Montréal ou à Laval, ce sera un honneur pour moi.»
«Ce que j’ai vécu l’an dernier me rend plus affamé et plus excité pour l’année prochaine», a-t-il ajouté.
Même s’il n’a pas assisté au dernier repêchage de la Ligue nationale de hockey dans la métropole québécoise, Jordan Harris est emballé par l’arrivée de Juraj Slafkovsky, le premier choix au total.
«Même si je n’étais pas là, on pouvait ressentir l’excitation des partisans, a-t-il fait savoir. [...] Je ne l'ai pas vu jouer beaucoup, mais c’est certain qu’il a un talent spécial et les joueurs sont excités.»
De son côté, le gardien Samuel Montembeault, qui était également au Pro-Am, a davantage étudié Slafkovsky lors du Championnat du monde. Il a bien hâte de voir le nouvel attaquant de puissance à l’œuvre.
«On est en reconstruction, mais on a de bons jeunes qui poussent, a noté Montembeault [...]. J’ai vu Slafkovsky et j’ai vraiment hâte de l’affronter dans les pratiques.»
Dadonov: «Mon enfant aurait pu aussi bien faire»
Invité à commenter la nouvelle acquisition du Tricolore Evgenii Dadonov, Jonathan Marchessault a souligné la touche offensive de son ancien coéquipier, tout en se permettant un peu d’humour.
«C’est un gars qui fait un travail honnête. Il a une bonne production offensive, mais c’est sûr que lorsqu’il a joué avec Barkov et Huberdeau [en Floride], je pense que mon enfant de 8 ans aurait pu bien faire aussi avec ces deux gars-là», a lancé Marchessault avec le sourire.