Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

À 33 ans, Alex Belzile a encore le couteau entre les dents et espère rejouer dans la LNH

Alex Belzile, dans l'uniforme du Canadien de Montréal, le 9 mars 2023, au Centre Bell.
Alex Belzile, dans l'uniforme du Canadien de Montréal, le 9 mars 2023, au Centre Bell. Photo Martin Chevalier
Partager
Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-02-04T16:48:57Z
Partager

En bon vétéran, le Québécois Alex Belzile ne dégage aucune amertume, mais il serait naturel pour lui de se demander ce qu’il doit faire de plus pour être rappelé par les Rangers de New York. 

• À lire aussi: Le CH freinera-t-il sa glissade?

«J’ai 33 ans et c’est mon meilleur début de saison en carrière, peu importe les ligues, estime l’attaquant du Wolf Pack de Hartford qui participait, ces derniers jours en Californie, à la Classique des étoiles de la Ligue américaine de hockey. Je pense que je m’améliore encore chaque année.»

L'attaquant Alex Belzile, du Wolf Pack, portait un chandail spécial pour le match soulignant le 50e anniversaire du hockey professionnel à Hartford, le samedi 11 janvier 2025, au XL Center.
L'attaquant Alex Belzile, du Wolf Pack, portait un chandail spécial pour le match soulignant le 50e anniversaire du hockey professionnel à Hartford, le samedi 11 janvier 2025, au XL Center. PHOTO FOURNIE PAR HARTFORD WOLF PACK

Belzile est tout le contraire du vin américain Apothic Red et s’améliore donc en vieillissant, ayant inscrit 43 points en 41 matchs depuis le début de la saison. La dernière fois qu’il avait maintenu une moyenne d’au moins un point par match avec une équipe, c’était à l’époque où il évoluait avec les Eagles du Colorado, dans la ECHL. Pour conclure cette campagne 2016-2017, il avait récolté 27 points en 17 matchs en saison régulière avant d’aider ce club à remporter la coupe Kelly, grâce à 26 points, dont 14 buts, en 18 parties éliminatoires.

Publicité

«Je sais qu’il y a des coéquipiers qui se font rappeler autour de moi, mais si je me regarde dans le miroir, je sens que j’ai encore le couteau entre les dents, dit-il, avec sérénité. Il y a un côté business dans le hockey, mais dans ma tête, je pense que je pourrais remonter dans la LNH, sans aucun problème.»

Une chimie avec Groulx

Le Québécois a assez d’expérience dans le hockey professionnel pour comprendre que les plus jeunes espoirs de son équipe lui sont naturellement préférés pour un rappel avec le grand club. Belzile se réjouissait d’ailleurs pour son coéquipier Benoît-Olivier Groulx, 24 ans, quand celui-ci a reçu l’appel des Rangers, en janvier, même s’il n’a finalement pas eu l’occasion de porter les couleurs des Blueshirts.

«J’ai développé une belle chimie avec Benoît-Olivier alors qu’on a joué beaucoup ensemble depuis le début de la saison, d’indiquer Belzile. On a une belle connexion sur la glace et aussi à l’extérieur. C’est un joueur qui est sur la même longueur d’onde que moi sur la patinoire, on se complète avec notre style de jeu qui permet de générer de bonnes choses autant offensivement que défensivement. C’est plaisant d’avoir un acolyte comme lui qui te permet de t’améliorer encore.»

Dans le cas de Groulx, il connaît aussi sa meilleure saison dans la Ligue américaine, avec 40 points en 36 matchs.

«Benoît-Olivier est en pleine progression et il va continuer dans ce sens-là, a repris Belzile. C’est un joueur complet, de A à Z, il a une bonne tête de hockey et comprend bien le jeu. S’il joue de la même manière dans la LNH qu’il le fait cette année avec le Wolf Pack, c’est sûr qu’il va avoir du succès.»

Publicité
La fin d’un contrat de deux ans

À propos de sa propre carrière, l’ancien joueur du Canadien de Montréal en est à sa dernière saison d’un contrat de deux ans avec l’organisation des Rangers. Au moment de quitter le CH, il avait pourtant senti qu’il aurait des opportunités avec le club de New York.

«Lorsque les Rangers m’ont approché, ils me voulaient beaucoup, j’avais reçu beaucoup d’amour durant les négociations, le contrat de deux ans était intéressant et je sentais surtout que j’allais avoir des opportunités», a noté l’ancien capitaine du Rocket de Laval.

Après avoir joué 50 matchs dans la LNH avec le Canadien, dont six en séries éliminatoires en 2020, Belzile n’a pas encore eu la chance d’évoluer avec les Rangers. Ça pourrait venir d’ici la fin de la saison...

Son rêve de p’tit gars

À la recherche d’un nouveau contrat pour l’an prochain, l’athlète originaire du Bas-Saint-Laurent s’accroche encore à son rêve de retrouver la Ligue nationale de hockey, encouragé par la campagne qu’il connaît présentement avec le Wolf Pack.

«Je n’ai jamais joué au hockey pour l’argent, vient-il souligner, alors que la dernière année de son présent contrat avec les Rangers est à un volet et lui offre un salaire de 775 000$. Durant mes cinq années passées dans la ECHL, il fallait que je travaille durant l’été. Si j’avais voulu jouer pour l’argent durant ma carrière, je serais allé en Europe. Moi, mon rêve de petit gars, ç’a toujours été de jouer dans la Ligue nationale, peu importe où, quand, comment et le temps que ç’allait prendre.»

Publicité
Publicité