8 lectrices nous confient leurs pires souvenirs de vacances
Clin d'oeil
On les attend, on les prépare, on les savoure d’avance. Mais parfois, nos vacances ne se passent pas du tout comme prévu...
Camping en Gaspésie
«Coincée trois jours dans une petite tente, sous la pluie, sur une plage de Gaspésie avec deux amies, sans voiture, loin de Gaspé, à 17 ans... Il n’y avait RIEN à faire dans les environs. Une auberge de jeunesse et le bout de plage où l’on était, c’est tout. Le genre de plan de merde improvisé qui nous a fait partir en autobus sur un coup de tête, sans argent ni permis de conduire... C’était il y a 20 ans, mais c’est encore un sujet tabou avec l’une de ces amies de galère.» - Jeanne
L'amoureux diva
«La Thaïlande, le Laos, la gentillesse des habitants, les plages magnifiques, la nourriture bonne à tomber, tout était idyllique! Par contre, c’était la première fois en quatre ans que je partais en vacances à l’étranger avec mon amoureux de l’époque, et j’ai découvert une tout autre facette de sa personnalité: le besoin de tout planifier à la minute, les plaintes incessantes au sujet du confort du matelas, de la chaleur, des bibittes, de l’assaisonnement des plats... On s’est séparés peu de temps après notre retour. Ce n’était pas la seule raison, évidemment, mais disons que ça n’a pas aidé!» - Mélissa
Ado en vacances
«Quinze ans, séjour en famille au Nouveau-Brunswick. Loin de mon chum et de mes amies, pognée avec mes parents, mes frères et ma sœur encore bien jeunes. Rien à faire, sauf chialer et faire des croix sur le calendrier. (Esti que c’était plate, ha! ha! ha!)» - Catherine
Adieu, sac banane
«Je partais enfin en vacances en amoureux au Nicaragua! J’étais tellement excitée! Le quatrième jour, j’ai perdu mon sac banane dans lequel se trouvaient mon passeport et mon portefeuille. Il contenait toutes mes cartes et l’argent que j’avais retiré en espèces pour le séjour. J’ai passé le reste du voyage à enchaîner les démarches administratives pour réussir à prendre mon vol de retour. L’horreur!» - Amélie
Un bébé et un scorpion
«Partis au Costa Rica en famille, on a eu tout un choc, mon chéri et moi, lorsqu’en récupérant notre petite de 10 mois de sa sieste, on est tombés nez à nez avec un scorpion qui se baladait dans son petit lit!! Comme elle chignait – plutôt courant pour un bébé qui se réveille –, on a cru qu’elle avait été piquée. Finalement, tout allait bien, mais quel stress!» - Julie
Ouch!
«J’avais 20 ans. Pour les fêtes de fin d’année, je pars rendre visite à mon père, qui vivait alors à Melbourne. Trop excitée d’avoir quitté notre hiver pour l’été australien, dès mon arrivée, je me tartine de crème à la va-vite et m’installe sur son balcon. Décalage horaire oblige, je me suis endormie. Au réveil, j’étais rouge et brûlée. J’ai passé le reste du séjour avec des cloques et des morceaux de peau qui partaient en lambeaux...» - Lina
Tentative de meurtre
«Le pire? Être témoin d’une tentative de meurtre sur un voilier ancré au large d’une île grecque. Au fil des jours, l’ambiance de notre croisière s’assombrissait à cause des tensions entre certains membres de l’équipage. Et puis, un beau matin, le second officier s’en est pris au capitaine à coups de pic à glace. Ça s’est soldé par une opération de sauvetage par les gardes-côtes, une visite au poste de police, une manchette dans l’Athens News et, pendant longtemps, une peur bleue des croisières nolisées...» - Carolyne
Vite, aux toilettes!
«C’était au Pérou, et j’avais la tourista depuis quelques jours. Comme mon amie et moi nous apprêtions à passer 16 heures dans un autobus, j’ai décidé de prendre l’une des grosses pilules rouges qu’on nous avait prescrites en cas de graves complications. Bon, j’étais loin d’en avoir besoin, mais j’étais tannée d’aller aux toilettes toutes les heures. J’aurais vraiment dû lire le mode d’emploi au complet... Non seulement c’était un somnifère – avalé à 9 h du matin ! –, mais ça vidait entièrement le corps... par tous les orifices! J’ai soudainement ressenti l’urgence de vomir et de chier à la fois (désolée pour ça!). J’ai couru vers le premier commerce pour supplier le portier de me laisser entrer. N’osant pas ouvrir la bouche de peur de lui vomir dessus, j’ai dû mimer mon besoin d’aller aux toilettes. Pas mon moment le plus sexy! La pilule magique a quand même fonctionné, parce que ce long trajet de bus s’est déroulé en toute tranquillité.» - Anne-Marie