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L'article provient de TVA Sports
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Sept joueurs transformés sous St-Louis

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2022-02-23T03:48:28Z
2022-02-23T04:11:16Z
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Le Canadien a remporté trois matchs de suite pour la première fois depuis le début du mois de mai, les partisans sont de retour dans les gradins du Centre Bell et la pandémie tire pratiquement à sa fin. Les jours heureux sont enfin de retour.

Mais ne partons pas en peur. Il s’agit probablement d’une simple oasis de bonheur dans cette saison misérable. Martin St-Louis ne dispose pas de meilleurs éléments que ce qu’avait sous la main Dominique Ducharme. Les mêmes piliers, Carey Price, Shea Weber et Joel Edmundson, sont toujours absents. La brigade défensive est toujours aussi inexpérimentée et fragile. Quelques joueurs qui devraient évoluer dans la Ligue américaine sont toujours avec le grand club.

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Néanmoins, l’arrivée du Lavallois derrière le banc se fait sentir. Quatre fois en six rencontres, l’équipe a accordé deux buts ou moins. Ce n’était arrivé qu’à huit occasions lors des 45 premiers matchs de la saison. 

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Sur le plan individuel, St-Louis a semblé redonner vie à certains patineurs, en plus d’en propulser d’autres à une autre étape de leur carrière. Voici ceux qui, jusqu’ici, ont le plus bénéficié de son arrivée. 

Cole Caufield  

Photo AFP
Photo AFP

À ses six derniers matchs, il a inscrit huit points. Il s’agit du même total que lors de ses 30 premières rencontres de la saison. Sous les ordres de Martin St-Louis, on le sent beaucoup plus à l’aise. Le jeune attaquant de 21 ans est assurément celui qui bénéficie le plus de la philosophie du nouvel entraîneur-chef, celle voulant que les concepts de jeu soient beaucoup moins contraignants que les systèmes rigides. Dire qu’il était sur le point d’être cédé à Laval.

«Il joue librement. Il fait des erreurs sur la glace. Moi aussi, j’en faisais des erreurs sur la glace. Mais il fait beaucoup plus de bonnes choses. Comme entraîneur, tu dois vivre un peu avec les erreurs. Pourvu que les bonnes choses soient plus nombreuses», a expliqué Martin St-Louis, après la victoire contre les Maple Leafs de Toronto, lundi.

Jeff Petry  

Photo Ben Pelosse
Photo Ben Pelosse

Il a noirci la feuille de pointage à chacune des quatre plus récentes parties, récoltant cinq points au passage. Il a l’air de bouder pas mal moins que lors des quatre premiers mois et demi de la campagne. Le jeu défensif n’a jamais été la tasse de thé du défenseur américain, mais depuis quelque temps, il a l’air beaucoup moins perdu et surtout moins fou dans son territoire.

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«Jeff fait beaucoup de bonnes choses, mais les gens n’en parlent pas. Ils parlent surtout de ses erreurs, avait mentionné St-Louis, après un match contre les Sabres de Buffalo lors duquel l’une des erreurs de Petry avait mené au but victorieux de Jeff Skinner. Je comprends que, quand une équipe subit beaucoup de défaites, c’est plus facile de regarder les côtés négatifs.»

Rem Pitlick  

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

Dimanche après-midi, à Long Island, il a été utilisé en tirs de barrage pour la première fois de sa carrière. Contre les Leafs, le lendemain, il a été l’attaquant le plus utilisé. Et la plupart du temps, le trio qu’il compose avec Jake Evans et Paul Byron affrontait celui
d’Auston Matthews. Il pourrait être à Martin St-Louis ce que Paul Byron fut pour Michel Therrien et Claude Julien.

«Pitlick a connu du succès dans toutes les ligues où il a joué. Il était très bon dans la NCAA, dans la USHL. Il a toujours récolté des points, il est créatif. Pitlick fait plusieurs bonnes choses sur la glace, mais ça ne se voit pas toujours sur une feuille de pointage. Quand il touche à la rondelle, il prend des décisions intelligentes. J’aime aussi son jeu défensif. Il peut placer une rondelle loin de la pression pour se donner de l’air et de l’espace», a décrit l’entraîneur-chef.

Alexander Romanov  

Photo AFP
Photo AFP

Il a vu plus de 20 min d’action dans cinq des six matchs dirigés par St-Louis. Même si le défenseur de 22 ans prend parfois des risques en souhaitant séparer l’adversaire de la rondelle, ses prises de décision sont de plus en plus éclairées et calculées.

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Son utilisation au sein de la première paire de défenseurs incite St-Louis à faire jouer Ben Chiarot, un gaucher, du côté droit. Le Russe participe ainsi à la promotion de Chiarot, que le Canadien souhaite mettre en vitrine à l’approche de la date limite des transactions.

Josh Anderson  

Photo AFP
Photo AFP

Avec 12 buts, Anderson est celui qui a affiché la plus belle régularité depuis le début de la saison. Néanmoins, son utilisation à la droite de Cole Caufield et Nick Suzuki semble lui avoir donné un deuxième souffle. Cette présence auprès des deux futures vedettes de l’équipe lui permet de mettre au profit de l’équipe tout l’éventail de ses attributs. 

«C’est important que ces gars-là sachent qu’il y a quelqu’un pour eux, qu’ils ne se feront pas maltraiter sur la glace, a mentionné l’entraîneur-chef du Canadien. Ce que j’aime d’Andy [Anderson], c’est sa vitesse. Oui, son gabarit est imposant, mais il est également capable de jouer la game. Ça prend quelqu’un qui est en mesure de compléter [Suzuki et Caufield].»

Laurent Dauphin  

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

Il a été laissé de côté lors des trois premiers affrontements de St-Louis à la barre du Tricolore. Depuis, en raison de l’absence de quelques attaquants et de la transaction de Tyler Toffoli, le Québécois s’est même hissé jusqu’au centre du deuxième trio, entre Mike Hoffman et Brendan Gallagher.

«Je ne connaissais pas beaucoup Dauphin. Il est très polyvalent. Il n’y a rien qu’il ne peut pas faire. Il est allumé. Il a également un côté offensif qui fait en sorte qu’il peut jouer partout dans la formation. Je ne veux pas dire que je suis surpris, je n’avais pas de référence sur lui. Mais je suis heureux de voir qu’on a ce genre de joueur qui peut jouer partout dans la formation et qui a l’équipe à cœur.»

Brendan Gallagher  

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

Ce n’est plus le Gallagher des beaux jours, mais il se rapproche un peu plus de l’attaquant fougueux qu’on a connu. Les deux passes qu’il a récoltées contre les Maple Leafs étaient le fruit d’un travail acharné, comme celui auquel il nous a habitués par le passé. 

«J’aime son éthique de travail et son attitude. Il a compté 30 buts à quelques reprises. Je sais qu’il a ses propres attentes. C’est un gars fier et qui veut atteindre ses objectifs. J’ai confiance qu’il jouera de très grosses parties d’ici la fin de l’année. À la fin, il va regarder sa saison et dire : “OK, je suis revenu” », a estimé St-Louis.

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