7 coups durs encaissés par Donald Trump depuis qu’il n’est plus président des États-Unis
Jean-Michel Clermont-Goulet
C’est maintenant officiel: Donald Trump sera candidat à l'investiture républicaine en vue des élections présidentielles de 2024. Voici un rappel de quelques moments peu reluisants pour l’ancien magnat de l’immobilier survenus depuis son départ de la Maison-Blanche.
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L'éloignement d'Ivanka
La fille de Donald Trump, Ivanka, qui occupait un poste de conseillère politique pendant sa présidence, a annoncé sur Instagram mardi soir qu’elle n'avait plus l'intention de s'impliquer en politique.
«J’aimerai et soutiendrai toujours mon père, mais à l’avenir, je le ferai en dehors de l’arène politique», a-t-elle déclaré, le soir même où l’ancien président a annoncé son intention de se présenter à nouveau à la présidence.
Elle n’était d’ailleurs pas présente, lors de l’annonce officielle de son père.
Les élections de mi-mandat
Les élections de mi-mandat, qui se déroulaient la semaine dernière, devaient servir à dérouler le tapis rouge pour la candidature présidentielle de Donald Trump. La vague républicaine qui avait été annoncée n'a toutefois jamais eu lieu.
Personnellement impliqué durant la campagne, Trump rêvait d’une grande victoire de son parti. Mais bien que le GOP soit parvenu à arracher de justesse aux démocrates la majorité à la Chambre des représentants, il n'a pas réussi à mettre la main sur le Sénat.
Plusieurs candidats soutenus par Donald Trump ont d'ailleurs été défaits.
Son appui au Dr Oz (à cause de Melania)
La rumeur veut que Donald Trump ait bien mal pris la défaite du Dr Mehmet Oz lors des élections de mi-mandat. La vedette de la télévision était le candidat républicain dans la course cruciale au Sénat de Pennsylvanie. L'ancien locataire de la Maison-Blanche aurait reproché à son épouse Melania de l’avoir convaincu de soutenir le candidat.
Selon une journaliste du New York Times, le 45e président des États-Unis aurait souligné que le soutien de sa femme au Dr Oz «n’était pas sa meilleure décision».
La visite du FBI
Cet été, Donald Trump a reçu la visite du FBI à sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, où se trouvaient des documents classifiés d’archives rapportés de Washington par l'ancien président. Le FBI y a mené une perquisition sans précédent.
Selon la loi américaine, les présidents doivent transmettre l’ensemble de leurs courriels, de leurs lettres et de leurs documents de travail aux Archives nationales américaines, ce que Donald Trump n'aurait pas respecté.
Lors de son départ de la Maison-Blanche, en janvier 2021, il a emporté une trentaine de cartons de documents, rapportait le FBI.
La poursuite pour fraude fiscale
En septembre dernier, la procureure générale de l’État de New York, Letitia James, a annoncé des poursuites au civil contre Donald Trump et certains de ses enfants, dans le cadre d’une enquête sur les pratiques fiscales de son groupe, la Trump Organization.
La procureure générale, elle-même démocrate, réclame notamment au milliardaire 250 millions de dollars de réparations au nom de l’État de New York.
Mme James a assuré que l’ancien président avait «faussement gonflé la valeur nette [de ses biens] à hauteur de plusieurs milliards de dollars pour s’enrichir injustement et pour tromper le système, ainsi que nous tous».
Son rôle dans l’assaut du Capitole
Le comité du Congrès responsable de l'enquête sur le rôle de Donald Trump dans l'assaut du Capitole, survenu le 6 janvier 2021, a voté en octobre dernier à l’unanimité pour citer l’ancien président à comparaître devant ses membres.
L’ancien vice-président des États-Unis, Mike Pence, a d'ailleurs accusé cette semaine Donald Trump d’avoir mis sa vie et celle de sa famille en danger par son discours tenu avant que des milliers de ses partisans ne prennent d'assaut le Capitole.
Son bannissement des réseaux sociaux
Accusé d'avoir incité ses partisans à la violence lors de l’assaut du Capitole, Donald Trump a été banni des grands réseaux sociaux, comme Facebook, Instagram et Twitter.
Avant d’être banni, Trump était suivi par près de 89 millions de personnes sur Twitter, 35 millions sur Facebook et 24 millions sur Instagram.
Cette punition l’a d’ailleurs poussé à lancer au début 2022 son propre réseau social conservateur, Truth Social. L'ancien président a dit vouloir s’opposer à «la tyrannie des géants de la technologie» qui font «taire les voix dissidentes de l’Amérique».
− Avec les informations de l'AFP