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L'article provient de Le Journal de Montréal

5000 employés de la santé absents en raison de la COVID

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Mélissa Fauteux

2021-12-23T23:00:11Z
2021-12-24T00:45:17Z
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Le nombre d'employés de la santé qui sont retirés à cause de la COVID-19 ne cesse d'augmenter, au point où on en compte plus de 5000 aujourd'hui.

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Ces absences, jumelées aux nombreuses hospitalisations, augmentent la pression sur les hôpitaux du Québec au point où certains, comme le chef du service de médecine générale au CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Dr Benoit Heppell, commencent à penser qu'il faudrait maintenir au travail en zone chaude les employés de la santé atteints de la COVID-19 qui sont asymptomatiques.

«C'est une donnée qu'il faut mettre dans l'équation, on n'a plus le choix», a estimé Dr Heppell. «Il y a plus de gens atteints. Le virus est plus transmissible. Il y a de plus en plus de [membres du] personnel qui sont atteints, on est en manque de personnel et on veut maintenir nos activités. Il faudra prendre cette donnée-là et y réfléchir sérieusement.»

Le cabinet du ministre Christian Dubé ne ferme pas la porte à cette option, mais confirme que ce n'est pas celle qui est privilégiée en ce moment. Par courriel, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a indiqué à TVA Nouvelles qu'elle émettra sous peu un avis sur la question.

«Il y a un encadrement clair pour les travailleurs de la santé qui devraient être retirés du travail, mais dont les services sont absolument requis en contexte de prestation de services compromise et en situation de rupture sévère de services», affirme le cabinet.

«Cet encadrement a été préparé par des experts en prévention et contrôle des infections [...] ces employés seraient affectés à des zones chaudes ou chargés de faire du travail administratif.»

Le cabinet de Christian Dubé confirme que tous les employés qui seraient déployés en zone chaude seraient munis d'un masque N95.

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