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L'article provient de TVA Sports
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500 Miles d’Indianapolis : «Je n’arrive pas à y croire»

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Photo portrait de Louis Butcher

Louis Butcher

2022-05-30T03:49:13Z
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Il ne sera jamais champion du monde de Formule 1, mais Marcus Ericsson aura son nom gravé sur l’un des trophées les plus prestigieux en course automobile, celui de gagnant des 500 Miles d’Indianapolis.

Contre toute attente, le pilote de 31 ans s’est imposé dimanche non sans avoir pu garder la tête lors d’une relance tardive avec seulement deux tours à parcourir du mythique circuit ovale.

Il devient seulement le deuxième Suédois, après son compatriote Kenny Brack en 1999, à remporter cette classique annuelle et épreuve-reine de la série IndyCar.

«Je n’arrive pas à y croire, s’est-il exclamé après avoir immobilisé sa monoplace dans le cercle du vainqueur. Je suis tellement heureux.

«C’est le rêve de tout pilote de remporter cette épreuve aussi célèbre, a-t-il renchéri. Je cherche les mots pour exprimer ma satisfaction et pour remercier tous ceux qui ont cru en moi.»

Pauvre Dixon

Membre de la réputée écurie Ganassi, qui savoure son cinquième succès au Indy 500, mais son premier en dix ans, Ericsson n’est pas celui qu’on attendait.

Son coéquipier Scott Dixon, parti en position de tête, se dirigeait vers un deuxième succès à Indianapolis (après celui acquis en 2008), mais il a été pénalisé pour excès de vitesse à son dernier arrêt au puits de ravitaillement, survenu au 176e tour des 200 tours de la course.

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Le mal était fait, le Néo-Zélandais devra se contenter du 21e rang au fil d’arrivée.

C’est un accident impliquant le septuple champion de la série NASCAR, Jimmie Johnson, qui est venu regrouper le peloton avec seulement quatre tours à franchir.

Cette sortie de piste sans gravité pour le vétéran pilote américain a forcé les commissaires de la course à déployer le drapeau rouge.

À la reprise des débats, Pato O’Ward, qui souhaitait offrir à son pays, le Mexique, une première victoire au Indy 500, a tout tenté pour déstabiliser Ericsson, mais il a dû s’avouer vaincu.

Le vétéran brésilien Tony Kanaan, âgé de 47 ans, s’est classé troisième. Un autre Suédois, Felix Rosenqvist, a terminé quatrième.

Conor Daly, Alexander Rossi, Helio Castroneves, champion défendant de la course, Simon --Pagenaud, Alex Palou et Santino Ferrucci ont complété le top 10.

Près de 100 départs en F1

Ericsson est un transfuge de la Formule 1, où il compte 97 départs et une modeste huitième place comme meilleur résultat, obtenu au Grand Prix d’Australie en 2015.

Après avoir perdu son volant au sein de l’écurie Sauber, à la fin de la saison 2018, il a réorienté sa carrière en IndyCar.

Avant son exploit de dimanche, il avait remporté deux victoires dans la série américaine de monoplaces.

Grosjean dans le mur

À sa toute première expérience au Indy 500, Romain Grosjean, cet autre ex-pilote de F1, a été contraint à l’abandon lorsqu’il a été victime d’un accident au 96e tour au volant de sa voiture de l’équipe Andretti.

Le Français n’a pas été le seul à avoir été piégé par le deuxième virage du circuit puisque Rinus VeeKay, Callum Ilott et Johnson ont subi le même sort au même endroit. Tous s’en sont sortis indemnes.

Les écuries Andretti et Penske, considérées parmi les puissances du plateau, ont connu un parcours plutôt décevant.

Chez Penske, Josef Newgarden et Will Power n’ont pu faire mieux que les 13e et 15e rangs respectivement.

Du côté d’Andretti, Alexander Rossi s’est pointé à la cinquième place alors que ses coéquipiers Devlin DeFrancesco et Marco Andretti (fils du propriétaire Michael) ont, dans l’ordre, pris les 19e et 22e places.

On estime à environ 320 000 le nombre de spectateurs qui ont assisté à cette 106e présentation des 500 Miles d’Indianapolis.

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