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Automobile

5 étapes pour planifier un covoiturage avec des collègues (sans que ça vire au cauchemar)

Photomontage Julie Verville
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Photo portrait de Camille Dauphinais-Pelletier

Camille Dauphinais-Pelletier

2022-10-25T19:09:24Z
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La fermeture de la moitié des voies du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine commencera lundi et s'étalera jusqu'en 2025. Alors que tout le monde qui va travailler sur l'île de Montréal à partir de la Rive-Sud est appelé à se trouver un «Plan B», c'est l'occasion idéale pour commencer à faire du covoiturage avec des collègues. Voici 5 étapes pour que ça se passe bien.

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Ce n'est pas compliqué : quand plusieurs personnes laissent tomber l'auto solo pour faire du covoiturage, le nombre de véhicules qui circulent sur les routes en même temps baisse. La fluidité de la circulation augmente, les passagers n'ont pas à stresser avec la conduite, c'est mieux pour la planète - tout le monde est gagnant.

Mais pour qu'un covoiturage dure, il faut aussi qu'il soit agréable.

1. Trouver son match parfait

La première étape, c’est bien sûr de choisir le ou les collègues avec qui on veut covoiturer. Idéalement, on commence ses recherches avec ceux qui n'habitent pas trop loin de chez nous, quitte à passer le mot à travers les canaux appropriés dans l'entreprise où on travaille. 

Ça marche aussi à l'inverse : on peut parler à ses voisins et découvrir que certains d'entre eux travaillent dans le même coin que nous!

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Un autre aspect à ne pas négliger dans le match, c'est de discuter de l'ambiance que l'on veut dans la voiture. Parce que le matin, c'est pas tout le monde qui a envie de se taper de la musique pop dans des embouteillages! 

Écouteriez-vous du Harry Styles dans ces circonstances? La réponse varie du tout au tout selon chacun.
Écouteriez-vous du Harry Styles dans ces circonstances? La réponse varie du tout au tout selon chacun. Joël Lemay / Agence QMI

Est-ce qu'on préfère le silence? De la musique? La radio? Des conversations? Ça vaut la peine d'en parler d'emblée. 

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2. Choisir le véhicule

Une fois que vous avez trouvé votre partenaire de covoiturage, penchez-vous sur la question du véhicule. Voulez-vous alterner entre vos deux voitures? Choisir celle qui utilise le moins d'essence pour limiter les dépenses? 

Préférez-vous plutôt utiliser le véhicule le plus spacieux? Si être plus confortable augmente vos chances de faire perdurer cette bonne habitude, ça peut valoir les dépenses supplémentaires. 

Ça pose aussi la question du conducteur. Est-ce que l'un de vous adore conduire? Vous êtes stressé au volant et adoreriez vous passer de cette expérience? Là aussi, les rotations sont intéressantes, mais n'ont pas à être le choix par défaut. 

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3. Aviser son assureur 

Voici maintenant un détail administratif à ne pas négliger. Le ou les conducteurs doivent aviser leur assureur privé s'ils font du covoiturage sur une base régulière. Celui-ci va vérifier divers détails, comme si ç’a une incidence sur le kilométrage habituel de l’assuré. Il n’y a toutefois pas d’avenant (prime) «covoiturage» à se procurer, nous indique CAA-Québec.

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Dans le cas d’un accident, la SAAQ couvre les dommages corporels autant du chauffeur que des passagers, comme pour tous les accidents de voiture. 

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4. Déterminer la compensation 

À moins de vraiment séparer 50-50 les trajets de voiture, vous pourrez déterminer une compensation monétaire pour le conducteur. Attention toutefois : selon la loi, le montant de la compensation payé par l'ensemble des passagers d'un véhicule utilisé pour du covoiturage ne peut pas générer des profits au conducteur. En bref, ça peut couvrir l'essence et les frais d'entretien du véhicule, mais pas plus. 

Voici diverses façons de payer la compensation : 

  • Un montant directement lors de chaque trajet; 
  • Un montant calculé à la fin de la semaine ou du mois selon le nombre de trajets;
  • Alternativement, vous pouvez préférer un échange de services, pourquoi pas! (Tonte de gazon, gardiennage d'animaux... tant qu'à habiter dans le même coin!) 

Pensez aussi à statuer sur la question du stationnement : voulez-vous séparer cette dépense aussi? 

L'important, c'est surtout de s'entendre sur ces questions à l'avance, et de mettre le tout par écrit pour y retourner en cas de mésentente. 

Vous pouvez aussi profiter de cette discussion pour vous entendre sur des règles de base. 

  • Que se passe-t-il quand quelqu'un n'est pas disponible pour faire un transport? 
  • Que se passe-t-il pendant les vacances? 
  • Combien de jours par semaine allez-vous covoiturer? 
  • Pouvez-vous inviter d'autres personnes à se joindre au covoiturage? 

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5. Créer un espace pour discuter 

Vous pouvez d'emblée prévoir un espace pour discuter de comment votre covoiturage se passe, par exemple à la fin de chaque saison. Ça peut être un bon moment pour réévaluer si la compensation est toujours juste et si tout le monde est satisfait de la façon dont ça se passe.

Bon covoiturage! 

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