5 choses à savoir sur le pont de Crimée, visé par une puissante explosion
TVA Nouvelles, AFP
L’explosion sur le pont de Crimée est une attaque symbolique contre la Russie et son président. Voici 5 choses à savoir sur cette seule infrastructure routière et ferroviaire qui relie la Crimée à la Russie continentale.
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1. Poutine avait inauguré le pont en 2018
Vladimir Poutine a toujours rêvé que ce pont soit construit. C’est pourquoi, en 2018, le président russe avait été officiellement le premier à franchir les deux rives. Le moment avait été diffusé sur les chaînes de télévision d’État russes.
2. Une infrastructure longue de plusieurs kilomètres
Le pont de Crimée est long de 19 kilomètres. En 2018, la distance reliant la ville de Kertch et la péninsule russe de Taman avait été franchie en 16 minutes par le cortège mené par Vladimir Poutine.
3. Un chantier coûteux
La construction avait débuté au mois de février 2016. Le gouvernement avait chiffré les coûts du projet à 3,88 milliards $, et la construction avait été supervisée par une société détenue par un milliardaire russe. Le pont a été inauguré le 15 mai 2018, soit deux ans après le début des travaux.
4. Un pont ultraprotégé
Le quotidien NEXTA rapporte qu’il est difficile pour les camions d’accéder au pont en raison des inspections quasi quotidiennes. Aux entrées, des responsables de la sécurité vérifient la présence ou non d’explosifs dans les embarcations. Il y a quelques mois, la propagande russe rappelait que l’infrastructure était protégée par 20 différents modes de protection.
By the way, it is not so easy to enter the Crimean bridge
— NEXTA (@nexta_tv) October 8, 2022
At the entrances there are stationary ST-6035 inspection radio-technical complexes of the Directorate of Departmental Security of the Russian Ministry of Transport. They are also check cars for explosives. pic.twitter.com/JSRENlHXaM
5. Un chantier dénoncé par la communauté internationale
Lors de son inauguration, plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis, avaient dénoncé la réalisation de l’infrastructure. Le pays avait condamné un chantier qui vise à «consolider l’annexion illégale» d’un territoire «qui fait partie de l’Ukraine».