Voici 5 choses à savoir sur Joël Lightbound, le député libéral qui attaque Trudeau et son gouvernement
Andrea Lubeck
Son nom est sur toutes les lèvres depuis sa sortie en règle contre son propre gouvernement, qu’il a accusé de diviser la société en politisant la vaccination, mardi. Mais qui est Joël Lightbound, l’ex-président du caucus du Québec pour les libéraux fédéraux? Voici cinq choses à savoir sur le député.
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Il est né en Ontario
À Toronto, plus précisément, mais il a déménagé à Sainte-Foy à l’âge de 6 mois et il y a grandi.
Élevé par une mère monoparentale, il a affirmé «avoir bénéficié d’une société où l’ascenseur social fonctionne», en entrevue au Journal en 2015. Il a aussi dit avoir reçu l’aide de l’Office municipal d’habitation, qui donne un coup de main aux ménages peinant à se loger, faute de moyens, notamment.
Suite à ma conférence de presse de ce matin, j’ai décidé de démissionner à titre de président du caucus du Québec. Je serai très heureux d’appuyer mon ou ma successeur dans la poursuite de notre travail.
— Joël Lightbound (@JoelLightbound) February 8, 2022
L’attentat contre la grande mosquée de Québec a eu lieu dans sa circonscription
C’est dans sa circonscription de Louis-Hébert, à Sainte-Foy, qu’a eu lieu l’attentat contre la grande mosquée de Québec, le 29 janvier 2017.
Un discours prononcé au parlement pour souligner l’attentat, quelques jours après l’événement, lui avait valu une ovation, tous partis confondus.
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«Aujourd’hui, je veux demander pardon [à la communauté musulmane]. Pardon d’avoir observé, ces dernières années, leur ostracisation et leur stigmatisation, d’avoir vu prendre racine dans le cœur de mes semblables la peur, la méfiance et la haine, d’avoir fait de mon mieux pour y répondre, mais de ne pas en avoir fait assez», avait-il dit.
Il est avocat de formation
Avant de se lancer en politique, Joël Lightbound était avocat. Il a étudié le droit civil et la common law à l’Université McGill, puis a été reçu au Barreau du Québec et à celui de l’État de New York.
Le député pratiquait le droit administratif au cabinet Fasken Martineau, à Montréal, où il empochait un salaire de 95 000$ par année, jusqu’à ce qu’il revienne à Québec pour faire le saut en politique, en 2013.
Il a ensuite entrepris une maîtrise en droit des technologies de l’information à l’Université Laval, tout en travaillant pour la firme Immigration Keleny.
Il vient tout juste de fêter son 34e anniversaire
Le jour où il a prononcé un discours fustigeant la vaccination obligatoire pour les fonctionnaires fédéraux et les camionneurs, Joël Lightbound soufflait ses 34 bougies.
Ce sera certainement un anniversaire dont il se souviendra longtemps...
Il a lancé le collectif Liberté d’oppression
Avec la députée solidaire Catherine Dorion, le cofondateur du Centre culturel islamique de Québec Boufeldja Benabdallah et l’expert en sécurité nationale Michel Juneau-Katsuya, il a fondé le collectif Liberté d’oppression, dont l'objectif est de dénoncer l'«intimidation médiatique» exercée par certains commentateurs et médias québécois.
«Que ce soit par la désinformation [...] en affirmant sciemment comme des évidences des choses fausses ou inexactes, en créant des amalgames mensongers et diffamatoires, en usant de propos injurieux et/ou discriminatoires [certains médias] participent à la dégradation de la discussion collective des Québécois», ont écrit dans une déclaration les fondateurs du collectif et une trentaine de signataires.
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Au lancement du collectif, Joël Lightbound avait déploré le manque d’outils dont dispose le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) pour encadrer les médias qui diffusent de tels propos.