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5 choses à savoir sur Giorgia Meloni, la future première ministre d'extrême droite d'Italie

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Photo portrait de Jean-Michel  Clermont-Goulet

Jean-Michel Clermont-Goulet

26 septembre 2022
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Giorgia Meloni pourrait bientôt devenir la première première ministre de l'histoire en Italie. Voici cinq choses à savoir sur la dirigeante du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia (FdI), qui a remporté les élections législatives, dimanche.

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Sur le point d’être la première ministre du pays

Giorgia Meloni, 45 ans, pourrait devenir la toute première femme au poste de présidente du Conseil des ministres d’Italie, faisant d’elle la première ministre du 68e gouvernement de la République. 

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Le parti FDI, famille politique qu’elle a fondée en 2012, est devenu le premier parti du pays en raflant plus d’un quart des voix. Avec l'aide des deux autres partis de droite, Mme Meloni tentera dans les prochaines semaines de former un gouvernement de coalition majoritaire.

Dans le passé, il a fallu entre quatre et douze semaines pour qu’une nouvelle administration prenne ses fonctions.

L’élection de ce parti d’extrême droite est une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et la chute du fascisme imposé par le dictateur italien Benito Mussolini. 

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Ex-fan de Mussolini

En 1996, lors d’une entrevue avec la chaîne France 3, la Romaine alors âgée de 19 ans n’a pas caché son estime pour Mussolini. 

Benito Mussolini
Benito Mussolini AFP

«Moi, je crois que Mussolini, c’était un bon politicien, a-t-elle dit, c’est-à-dire que tout ce qu’il a fait, il l’a fait pour l’Italie.»

Dix ans plus tard, Meloni est revenue à la charge, affirmant avoir «un rapport serein» avec le fascisme – qu’elle considère comme un chapitre de l’histoire nationale – et que Mussolini avait «beaucoup accompli» pour l’Italie, même s'il a commis «plusieurs erreurs».

Contre le «lobby LGBTQ»

Lors de différents discours prononcés depuis le début de sa carrière politique, la chrétienne de 45 ans a dénoncé «l’idéologie du genre» que prône le «lobby LGBTQ», elle qui mise plutôt sur «la famille naturelle».

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«On parle maintenant de supprimer la mention “père” et “mère” sur les documents officiels. Parce que la famille est un ennemi, l’identité nationale est un ennemi, l’identité de genre est un ennemi. Pour eux, tout ce qui définit une personne est un ennemi. C’est le jeu de la pensée unique», a-t-elle dénoncé devant une foule de partisans, en 2019. 

En politique depuis l’adolescence

Si elle ne porte pas la communauté LGBTQ+ dans son cœur, elle a la politique dans le sang.

Giorgia Meloni est devenue militante dès l’âge de 15 ans au sein de diverses associations étudiantes classées très à droite.

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En 1996, elle a pris la tête d’une association collégiale, tout en adhérant au Front de la jeunesse du Mouvement social italien, considéré comme le legs du parti fasciste de Mussolini. 

Après une jeunesse en politique, Giorgia Meloni est devenue en 2006 députée et vice-présidente de la chambre.

Plus jeune ministre d’Italie

Deux ans après son entrée en politique nationale, elle a été ministre de la Jeunesse dans le gouvernement de Silvio Berlusconi, faisant d’elle la plus jeune élue italienne à accéder à un poste de ministre, à l’âge de 31 ans.

Il s’agit, encore à ce jour, de sa seule expérience gouvernementale.

− Avec les informations de l’AFP

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