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6 choses à savoir sur François Amalega Bitondo, ce militant antivax détenu parce qu’il refuse de porter un masque

PHOTO Agence QMI, MAXIME DELAND
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Photo portrait de Jean-Michel  Clermont-Goulet

Jean-Michel Clermont-Goulet

29 septembre 2021
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François Amalega Bitondo en fait beaucoup ces derniers jours: il refuse, entre autres, de porter un masque pour subir son procès pour entrave au travail des policiers. Voici cinq choses à savoir sur ce militant antivax qui est actuellement détenu.

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        Il a enseigné au Collège Jean-de-Brébeuf  

        Avant de se faire connaître du grand public, le Camerounais de 43 ans spécialiste de la géométrie arithmétique enseignait les mathématiques au réputé Collège Jean-de-Brébeuf, à Montréal.

        Photo Agence QMI, Maxime Deland
        Photo Agence QMI, Maxime Deland

        Dans une vidéo diffusée sur YouTube, M. Amalega Bitondo mentionne que ses collègues lui ont déjà offert de l’aide pour se sortir de la «complotosphère», mais qu'il a préféré démissionner pour suivre ses convictions.

        «Dans leur tête, c’est que je devenais un peu fou, complotiste et que je croyais à des théories qui n’avaient pas de sens», confie-t-il.

        Il est une figure de proue du milieu antivax  

        Au cours des derniers mois, il s'est taillé une place de choix au sein du mouvement contre les mesures sanitaires, en diffusant notamment des vidéos sur Facebook.

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        Photo Pierre-Paul Poulin
        Photo Pierre-Paul Poulin

        D'ailleurs, il est derrière plusieurs des manifestations qui se tiennent devant des écoles et des hôpitaux. C'est lui aussi qui avait interrompu, en août dernier, un point de presse du ministre de la Santé, Christian Dubé, en se faufilant parmi les journalistes.

        Il a plus de 40 000$ d’amendes  

        Depuis le début de la pandémie et l’instauration de la Loi sur la santé publique, François Amalega Bitondo collectionne les contraventions. 

        Photo tirée de Facebook
        Photo tirée de Facebook

        Il aurait amassé pas moins de 27 amendes, d’au moins 1546$ chacune (avec les frais), ce qui totalise, au minimum, 41 742$. 

        Il refuse de porter le masque  

        «Le masque, c’est une torture qui va contre les droits de la personne. J’ai peur de ce morceau de tissu, j’ai peur, madame la juge», a lancé François Amalega Bitondo lors de sa comparution par visioconférence, mercredi.

        Amalega Bitondo est entré à la cour sans masque (photo) avant d’être expulsé, mardi.
        Amalega Bitondo est entré à la cour sans masque (photo) avant d’être expulsé, mardi. Photo Chantal Poirier

         

        L’ex-enseignant est détenu après avoir refusé de porter le masque à la cour municipale. Puisqu’il refusait de se plier aux mesures sanitaires, il n'a pas pu se présenter devant le juge. Un mandat d’arrestation a donc été lancé contre lui et il a été arrêté. 

        Son compte Facebook a été bloqué  

        Depuis lundi, son compte Facebook est bloqué, et ce, pour une durée de 30 jours

        Photo Agence QMI, Maxime Deland
        Photo Agence QMI, Maxime Deland

        Dans les dernières semaines, le militant antivaccin s’est filmé près des écoles en train de s'adresser, porte-voix à la main, à des adolescents. Même la nouvelle loi visant notamment à interdire les manifestations à moins de 50 mètres des écoles ne l'a pas ralenti. 

        Il continue toutefois à appeler à la «désobéissance civile pacifique» sur d'autres plateformes. Il compte d'ailleurs reprendre son «combat» sur Facebook, lorsque l’interdiction de publication sera levée.

        L'antimasque veut être payé pour... porter le masque 

        Lors de son procès, l'ancien enseignant a répété à cinq reprises qu'il souhaitait recevoir de l'argent de la part de l'État, de facto les contribuables, pour l'obligation de porter le couvre-visage.

        MAXIME DELAND/AGENCE QMI
        MAXIME DELAND/AGENCE QMI

        «J'ai le droit de magasiner sans masque, tout décret qui empêche ça viole ma liberté. Je suis une victime. Le gouvernement me doit réparation», a lancé François Amalega Bitondo ce mardi, à la cour municipale de Montréal.

        Il a aussi affirmé être soumis à la torture.

        «C’est comme si on me forçait à manger mes excréments, a-t-il assuré. Je dois avoir réparation.»

        - Avec Le Journal et TVA Nouvelles

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