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L'article provient de TVA Nouvelles

4 gestes pour réduire le stress financier

Illustration Adobe Stock
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Daniel Germain | Le Journal de Montréal

2022-01-05T13:15:33Z
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Je n’impose pas des devoirs en début d’année, je ne suis pas une maîtresse d’école.

Cependant, je me permets de vous rappeler quelques gestes simples afin de renforcer le contrôle de vos finances et de réduire votre stress en 2022. 

Je ne vous promets pas de miracles, la santé financière résulte d’une série d’habitudes, et non pas de quelques actions isolées. 

Puisqu’il faut commencer quelque part, une première initiative, aussi modeste soit-elle, peut enclencher un cercle vertueux.

Chacune des propositions vous concernera plus ou moins, selon votre situation.

1. Mettez en place un programme d’épargne automatique

Comment fait-on ? La méthode simple : ouvrez un compte dédié à l’épargne à votre institution financière et programmer vers ce compte des transferts récurrents.

Je préfère quant à moi diriger les sommes vers une autre institution financière, dans un compte sans frais qui offre un taux d’intérêt « potable ». Plus l’argent épargné est loin de la source, moins on sera tenté de piger dedans. En tout cas, ça marche pour moi.

On commence doucement, par exemple à 25 $ par paie. Au départ, l’objectif ne consiste pas à atteindre une cible financière, mais à développer une habitude. Ensuite, on augmente progressivement les montants des transferts.

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2. Faites l’inventaire de toutes vos dépenses

D’entrée de jeu, je vous promettais de ne pas vous infliger des devoirs, et voilà que je vous propose un véritable pensum.

Si vous dégagez des surplus suffisants sans connaître toutes vos dépenses, inutile de vous livrer à cet exercice fastidieux.

Par contre, si épargner vous semble impossible malgré des revenus respectables, l’inventaire des dépenses peut avoir un effet rassérénant. Le seul fait de voir clair réduit le stress, et c’est le moyen obligé de regagner le contrôle de vos finances. Cela permet ensuite de faire un budget, c’est-à-dire d’allouer vos ressources en fonctions de vos besoins et de ce qui vous fait plaisir, en conservant une marge dédiée à l’épargne.

Avec les secteurs de l’hôtellerie, du voyage et de la culture au ralenti, le portrait ne sera peut-être pas juste.  

3. Ouvrez un compte REEE

Cessez de remettre cette tâche et commencez à récolter des subventions équivalant à 30 % de vos contributions. C’est de l’argent gratis, sautez dessus ! 

Vous n’avez pas les moyens ? Si vos revenus familiaux n’excèdent pas 50 000 $ (j’arrondis), votre enfant se qualifie pour le Bon d’étude canadien (BEC). Sans que les parents aient à y déposer quoi que ce soit, Ottawa verse dans le REEE 500 $ la première année, et 100 $ par année durant quinze ans. Par enfant ! Pour ça, il faut ouvrir le REEE (Régime enregistré d’épargne études).

Le plus beau, c’est que les parents peuvent en faire la demande de manière rétroactive. Vous avez peut-être 2000 $ à aller chercher là !

4. Consultez un conseiller

Je vois des gens en pleine dérive financière rechercher des solutions auprès de purs inconnus sur Facebook. Offrez-vous donc les services d’un professionnel.

Si vous êtes enseveli sous les dettes, faites appel à un syndic en insolvabilité. La démarche ne coûte rien au départ et ne se conclut pas fatalement par une faillite ou une proposition de consommateur.

Si l’inflation vous est insupportable en raison de vos faibles revenus et que vous vous demandez comment joindre les deux bouts, prenez rendez-vous auprès de l’association coopérative d’économie familiale (ACEF) de votre région. Les ACEF proposent les services de conseillers budgétaires et peuvent vous diriger vers des programmes d’aide auxquels vous avez droit.

Si vous doutez que vos finances soient en ordre, consultez un planificateur financier. Il fera votre bilan complet (épargne, placements, assurance, succession, retraite, aspects légaux). Sa rémunération provient de commissions sur des produits financiers ou, s’il n’en vend pas, d’honoraires. Privilégiez les conseillers qui détiennent plus d’une licence (vente de fonds d’investissement et d’assurances) ou qui fonctionnent à honoraires.

Consultez le site planifiez.org.


Si vous pensez à d’autres idées, ou si vous avez des questions, écrivez-moi : daniel.germain@quebecormedia.com

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