L’achalandage est très important dans les hôpitaux du Québec, notamment dans la grande région de Québec, et la COVID n’est pas le seul élément en cause.  

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TVA Nouvelles s’est entretenu avec la Dre Élyse Berger Pelletier, urgentologue à l’Hôtel-Dieu de Lévis afin de dresser un portrait de la situation. 

Selon la Dre Berger Pelletier, les urgences de la province vivent une «tempête parfaite». «On le vit à Québec, mais c’est partout pareil», explique l’urgentologue

1- Manque de personnel

«L’offre est quand même diminuée. Les règles pour la prévention des infections n’ont pas changé depuis le début de la pandémie, même si Omicron est très différent des premières versions du virus, et heureusement, il est beaucoup moins mortel. On a beaucoup de personnels qui sont à la maison, retirés. On le voit les gens qui ont été infectés en décembre se réinfectent actuellement. 

2- Plusieurs virus en même temps

«On a trois virus qui sont assez fréquents et dans les différentes strates d’âges. Je viens de terminer trois nuits de travail. On retrouve de l’influenza beaucoup chez nos poupons, notre jeune population en santé. De la gastro-entérite, beaucoup beaucoup, et de la COVID.»

3- Manque de lits

En raison des nombreuses hospitalisations au cours des dernières semaines, et peu de place aux étages, les patients sont coincés aux urgences. «On n’a jamais vu autant de demande, jamais vu aussi peu de lits hospitaliers disponibles, et on essaie de gérer tout cela», explique la médecin. 

 Le tour de l'actualité de Mario Dumont et Vincent Dessureault 

Taux d’occupation des urgences    

Hôtel-Dieu de Lévis 176%

Hôpital de Thetford Mines 150%

Hôpital de Montmagny 140%

Hôpital de St-Georges 105%

Hôpital Saint-François-d’Assise 121%

L’Hôtel-Dieu de Québec 127%

Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec 150%

Hôpital du Saint-Sacrament 105%

Source: Index Québec, mardi 14h