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3 politiciens d’extrême droite invités à l’assermentation de Trump qui pourraient influencer son gouvernement

MEGA/WENN
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Photo portrait de Gabriel  Ouimet

Gabriel Ouimet

20 janvier à 15h22
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Pour la première fois de l’histoire, des dirigeants d’extrême droite ont été invités à l’assermentation d’un président américain. Voici trois de ces élus populistes à qui Donald Trump pourrait tendre l’oreille dans les prochains mois.

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Giorgia Meloni – Italie

La première ministre de l’Italie dirige les Frères d'Italie, un parti aux origines néofascistes au pouvoir depuis 2022.

La politicienne, souvent critiquée pour avoir vanté les mérites du régime de Benito Mussolini, a déjà affirmé avoir «un rapport serein» avec le fascisme.

Giorgia Meloni
Giorgia Meloni Photo AFP

Dans les dernières semaines, ses liens étroits avec Elon Musk ont suscité de vives controverses dans son pays.

Des médias locaux ont indiqué que son gouvernement était en discussion avec SpaceX, une entreprise de M. Musk, pour répondre aux «besoins de communication de données cryptées» de l'armée, des ambassades et d'autres services de sécurité.

Avec valeurs anti-immigration et sa nouvelle proximité avec Musk, Meloni est ainsi en bonne posture pour devenir l’alliée numéro 1 de Donald Trump en Europe, selon de nombreux observateurs.

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Viktor Orban – Hongrie

Le premier ministre nationaliste, qui est un partisan de longue date de Donald Trump, a regretté lundi de ne pas pouvoir être présent à l'assermentation en raison de son horaire chargé. Il a toutefois indiqué qu'il entrevoyait un «âge d'or» pour les relations entre les États-Unis et la Hongrie.

Le parti de Viktor Orban est l'une des formations d’extrême droite derrière le groupe «Patriotes pour l’Europe» au Parlement européen. Fondée l'an dernier, cette coalition conservatrice est dirigée par le Rassemblement national français et est le troisième plus grand groupe du Parlement, avec 86 membres.

Viktor Orban
Viktor Orban AFP

Viktor Orban critique fréquemment les sanctions de l'Union européenne (UE) contre la Russie et il entretient des relations étroites avec Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine.

Il s'est attaqué aux systèmes démocratiques du pays en imposant des politiques hostiles à la communauté LGBTQ+ et aux immigrants, ainsi qu'à la presse et au système judiciaire.

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Javier Milei – Argentine

Le président de l’Argentine, qui se décrit comme un «anarcho-capitaliste», ne s'en cache pas: il a calqué son style politique sur celui de Donald Trump. 

De son côté, Trump a déjà dit que l’Argentin est son «président préféré».

Les deux hommes ont d’ailleurs fait campagne sur les mêmes promesses: mettre fin à l'inflation, réduire les dépenses de l’État et améliorer l'économie.

Milei reçoit fréquemment les éloges d’Elon Musk, nommé par Trump à la tête d’un nouveau département de l’«efficacité gouvernementale», pour ses mesures d'austérité qui ont notamment mené au congédiement de dizaines de milliers de fonctionnaires et à un gel des salaires et des pensions.

Elon Musk et Javier Milei
Elon Musk et Javier Milei AFP

Javier Milei est aussi un climato-septique notoire.

Qualifiant, la crise climatique est un «mensonge socialiste», le président argentin est en faveur de l'extraction du pétrole et contre les politiques de protection des terres. Il s'est d’ailleurs engagé à retirer l'Argentine de l'accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement de la planète à moins de 2 °C.

Donald Trump s'est lui aussi engagé à retirer les États-Unis de l'accord sur le climat dans le passé. Les experts s’attendent à ce qu’il orchestre ce retrait peu rapidement.

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