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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

1er Juillet: déménagement et crise du logement

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Clara Loiseau | Journal de Montréal

2023-06-30T19:17:43Z
2023-07-01T11:20:28Z
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Au moins 680 ménages de partout au Québec qui sont suivis par un service d’aide, sont encore à la recherche d’un logement, selon le FRAPRU.

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«Dans les prochaines heures, des ménages réussiront heureusement à signer un bail, et d’autres qui auront espéré jusqu’à la dernière minute risquent de s’ajouter au nombre de ménages accompagnés», affirme Véronique Laflamme, porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).

Selon les informations colligées par l’organisme communautaire, au moins 680 ménages locataires suivis par un service d’aide sont encore à la recherche d’un logement et risquent de se retrouver à la rue. 

«C’est quand même un indicateur des difficultés qu’ont les locataires à se loger, dans un contexte de très grande rareté de logement et de l’explosion des prix des loyers», poursuit Mme Laflamme.

L’an passé, 600 ménages locataires s’étaient retrouvés à la rue au 1er juillet, sans bail, selon les données compilées par le FRAPRU. Quatre ans plus tôt, en 2019, on n’en recensait que 175.

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Des chiffres qui bougent

Questionnée par Le Journal, la Société d’habitation du Québec (SHQ) n’a pas été en mesure de dire combien de ménages se retrouveraient sans logement permanent.

«Cette donnée est en évolution constante. Les efforts conjoints des offices d’habitation, des municipalités et de la SHQ sont d’ailleurs concentrés sur le fait qu’aucun ménage ne se retrouve à la rue», a indiqué vendredi par courriel le relationniste média, Sylvain Fournier.

La SHQ a toutefois affirmé avoir 2346 demandes d’aides reçues dans le réseau des offices d’habitations (OH) qui sont considérées comme «actives» et liées au 1er juillet.

La plupart des OH contactés par Le Journal ont dit s’attendre à une augmentation du nombre de ménages ayant besoin d’aide dans les prochaines heures.

Logement temporaire

«Plus précisément, selon nos plus récentes statistiques, il y a 144 ménages qui sont présentement logés temporairement à l’échelle du Québec après avoir fait appel à nos services ou ceux des offices d’habitation», indique M. Fournier, de la SHQ.

Rien qu’en Outaouais, 107 ménages sont actuellement sans logis, dont six sont dans des logements commerciaux, confirme Alexandre Heroux-Theriault, directeur général de l’Office d’habitation de l’Outaouais.

En date de mercredi, à Drummondville, 99 ménages étaient toujours sans logement permanent pour le 1er. Dix-neuf ménages vivent par ailleurs actuellement dans des hébergements temporaires, soit chez de la famille ou des amis, dans des campings ou des organismes communautaires, indique David Bélanger, de l’Office d’habitation Drummond.

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Il n’est donc pas surprenant de voir des tentes s’ériger un peu partout à travers la Ville de Montréal. 

Quelques-unes d’entre elles ont d'ailleurs été installées non loin du Pont Jacques-Cartier. 

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