140 millions de tests rapides envoyés aux provinces ce mois-ci
Raphaël Pirro | Agence QMI
Ottawa enverra 140 millions de tests rapides aux provinces et territoires au cours du mois de janvier, soit quatre fois le nombre de tests reçus au mois de décembre.
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Ces tests seront distribués aux provinces en fonction de leur poids démographique. Le Québec devrait ainsi recevoir aux alentours de 30 millions, soit environ un test par personne par semaine, selon le ministre de la Santé Jean-Yves Duclos.
Le premier ministre Justin Trudeau a identifié le test rapide comme faisant «partie de la solution» pour sortir de la vague d’Omicron lors d’un point de presse mercredi avant-midi.
Devant la forte demande pour ces tests rapides durant la période des fêtes, les gouvernements provinciaux, incluant celui de François Legault au Québec, ont demandé au fédéral d’en augmenter le volume.
Vague invisible?
Les tests rapides, quoiqu’efficaces pour limiter la propagation du virus, ont comme inconvénient qu’ils déforment légèrement le portrait réel de la situation épidémique, puisque les personnes qui s’évaluent elles-mêmes ne sont pas comptabilisées dans les données de la santé publique.
Or, il n’y a pas lieu de s’inquiéter de cela, selon la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de l’Agence de la santé publique du Canada, car les capacités de dépistage sont au rendez-vous, « même dans les endroits les plus reculés».
«Alors si l’on suit la trajectoire de ce virus, nous serions en mesure de comprendre les tendances. Les provinces ne testent pas tous les cas, mais il y a tellement de tests effectués que je crois que nous ne manquerions pas de vagues», a-t-elle déclaré.
Le Canada, rappelle la Dre Tam, fait plus de tests quotidiens qu’à n’importe quel autre moment au courant de la pandémie.