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L'article provient de Le sac de chips

14 Anglos qui sont outrés par le PDG d’Air Canada qui n’a pas le temps d’apprendre le français

Agence QMI
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Photo portrait de Frédéric  Guindon

Frédéric Guindon

4 novembre 2021
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Mercredi, Michael Rousseau, le plus haut dirigeant d’Air Canada, a révélé qu’il vit au Québec depuis 14 ans sans parler français.

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Évidemment, même si on le savait déjà que c’est possible et que c’est la réalité de milliers de personnes anglophones qui vivent à Montréal, de l’entendre dire aussi candidement par le PDG d’une entreprise d’une aussi grande envergure qu’Air Canada avait quelque chose de surréaliste.

Dans le fond, le message sous-jacent de Michael Rousseau lorsqu’il a évoqué que son emploi du temps ne lui permettait pas de consacrer quelques minutes par jour à l’apprentissage de la langue officielle du Québec était: «Je me fous de vous. Je me fous de votre réalité. Je me fous de vos préoccupations. Je ne connais ni les Cowboys Fringants ni Marie-Mai pis ça me dérange pas. Je n’ai pas besoin de m’abaisser à votre niveau pour m’assurer que les actionnaires d’Air Canada en aient pour leur argent.»

Heureusement, tous nos concitoyens anglophones n’affichent pas un tel mépris pour le fait français en Amérique du Nord, et plusieurs d’entre eux ont tenu à faire part, sur Twitter, de leur consternation envers les propos humiliants de Michael Rousseau.

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Voici donc les gazouillis de 14 anglophones qui sont sidérés devant le refus du PDG d’Air Canada d’apprendre le français:  

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Malheureusement, ce ne sont pas tous nos amis de langue anglaise qui savent faire preuve d’autant d’empathie et de respect pour la minorité francophone du Canada.

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Plusieurs (UN CHAR PIS UNE BARGE!) ont plutôt opté pour les méthodes traditionnelles: le bon vieux Québec bashing, les insultes colonialistes, le mépris hautain et condescendant, et bien sûr, la supériorité morale.

Parce qu’on est des personnes optimistes et joviales, on a donc choisi, pour cet article, de rendre hommage aux anglophones qui se montrent solidaires à notre cause.

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Mais si on ne devait retenir qu’un seul gazouillis de cette virée sur Twitter, on choisirait celui-ci:

Faque c’est quand, déjà, qu’on quitte le «plusse meilleur pays au monde»?

Bon Squat Novembre à tous.

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