Menace de Trump envers le Groenland: «Il manque un appui moral et politique du Canada», selon un expatrié français

Un expatrié français établi au sud du Groenland estime que le Canada pourrait en faire plus pour le Groenland, qui fait l’objet de menace annexion par le président américain, Donald Trump. 

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Même s’il existe une montée de l’extrême droite au Danemark, il n’en demeure pas moins qu'une majorité des Groenlandais préfèrent les Danois aux Américains, selon Jacky Simoud qui demeure au Groenland depuis une cinquantaine d'année.

«À mon avis, il y a toujours un peu des tiraillements, mais si on regarde [l’ensemble], les Groenlandais sont mieux tombés avec les Danois qu’avec les Américains», a-t-il estimé, en entrevue à QUB radio et télé, diffusé en simultané au 99,5 FM Montréal.

Il croit que le Canada pourrait en faire plus pour son pays d'adoption.

«Il manque un appui moral et un peu politique du Canada envers le Groenland, a-t-il estimé. Vous êtes nos voisins, mais on n'a pas entendu parler du Groenland de la part du Canada.»

Fierté des Groenlandais

La semaine dernière, Donald Trump a répété «besoin du Groenland». «C'est très important, pour la sécurité internationale», a-t-il lancé le 26 mars alors que son vice-président était en visite dans une base militaire américaine du pays convoité. 

L'administration américaine a évoqué à plusieurs reprise le désir d'acheter de le Groenland, en plus de menacer de carrément l'annexer.

«Je ne pense pas qu’ils sont achetables», a dit Jacky Simoud en entrevue avec Mario Dumont sur QUB radio et télé.

«Il y a des Groenlandais qui aimeraient leur indépendance du Danemark, mais ils ne sont pas intéressés à être achetés par les États-Unis.» 

• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :