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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Appel à la prudence sur les routes: voici les intersections les plus dangereuses à Montréal

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Agence QMI

25 mars à 14h47
25 mars à 15h21
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La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) demande aux automobilistes et aux autres usagers de la route de faire preuve de prudence, alors qu’un bilan révèle que 12 cyclistes sont décédés en seulement 9 mois en 2024. 

Avec l’arrivée du printemps, les cyclistes ressortent leurs vélos et il y a de plus en plus de piétons qui sillonnent les rues. La SAAQ demande aux gens d’être vigilants pendant les prochains mois, parce que c’est durant l’été qu’il y a le plus d’accidents sur les routes.

Un bilan préliminaire de la SAAQ pour une partie de l’année 2024 démontre que ce sont 12 cyclistes qui sont décédés sur les routes du Québec en seulement 9 mois.

Ce nombre de décès de cyclistes est déjà plus élevé que les années précédentes.

À Montréal uniquement, le nombre d’accidents mortels impliquant des vélos entre 2018 et 2023 tourne entre zéro en 2019, et jusqu’à 5 cyclistes décédés en 2021.

Du côté des piétons, il y a eu près de 20 décès par année en moyenne dans la métropole.

Selon plusieurs experts, les intersections les plus problématiques incluent surtout des boulevards, qui sont les plus dangereuses en raison du nombre d’accidents.

Voici les intersections les plus dangereuses à Montréal:
  • Boulevard Crémazie et boulevard Saint-Michel
  • Avenue Marien et boulevard Métropolitain
  • Boulevard Langelier et boulevard Métropolitain
  • Boulevard Saint-Michel et rue Jarry
  • Avenue de Lorimier et boulevard de Maisonneuve
Capture d'écran / TVA
Capture d'écran / TVA

La plus dangereuse entre 2018 et 2022 est le boulevard Saint-Michel, où on a enregistré plus de 287 collisions mortelles pendant ces années.

«Une voie comme celle-ci a une surcapacité routière», a expliqué Magali Bebronne, directrice des programmes chez Vélo Québec. «C’est quasiment une autoroute en milieu urbain. C’est certain que ça augmente le risque, parce que ça augmente le débit et ça augmente surtout la vitesse des véhicules pratiqués.»

«On est beaucoup intervenu dans les milieux résidentiels pour apaiser la circulation avec toutes sortes d’aménagements, et on les félicite et on veut que ça continue, mais très peu sur les artères», a lancé Louis Martin, conseiller en aménagement chez Piétons Québec.

La SAAQ demande aussi de faire attention aux plus petits, c'est-à-dire les gens les moins protégés.

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