12 choses étonnantes que vous ne saviez (peut-être) pas sur «Le sapin a des boules»
Philippe Melbourne Dufour
Selon un récent sondage du Sac de chips interrogeant les Québécois sur leurs films de Noël préférés, c'est Le sapin a des boules qui est le grand favori en cette période des Fêtes.
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Voici donc quelques faits étonnants sur ce classique qui célèbre son 30e anniversaire cette année.
Le 3e d’une série
Bien que National Lampoon’s Christmas Vacation se prenne bien par lui-même, il est en fait le troisième chapitre de la saga Vacation. National Lampoon’s Vacation (Bonjour les vacances...) qui a commencé en 1983 avant de se poursuivre, en 1985, avec National Lampoon’s European Vacation (Bonjour les vacances 2). Deux autres films officiels ont suivi: Le Sapin a des boules: Vegas Vacation (Bonjour les vacances: Viva Las Vegas) en 1997 et Vacation (Bonjour les vacances) en 2015.
Inspiré d’une nouvelle
Le sapin a des boules a été écrit par le grand John Hughes, à qui on doit d’autres classiques tels que The Breakfast Club, Pretty in Pink, Ferris Bueller’s Day Off et Planes, Trains & Automobiles. Le film est basé sur une nouvelle littéraire écrite par Hughes et publiée dans la revue National Lampoon en 1980.
Presque le même réalisateur que d’autres classiques des fêtes
Chris Columbus était censé réaliser Le sapin a des boules. Mais des différences de personnalités irréconciliables entre lui et Chevy Chase, vedette du film, ont fait en sorte que Columbus s’est désisté. On lui accordera plutôt un autre classique des fêtes signé John Hughes, Home Alone (Maman, j’ai raté l’avion).
Réalisé par un Montréalais
C’est le Montréalais d’origine Jeremiah S. Chechik qui assume donc la réalisation du film. Pour le photographe de formation, National Lampoon’s Christmas Vacation est le premier long métrage à titre de réalisateur. Au moment du tournage, Chechik n’avait pas encore vu les deux autres films de la série. Il réalisera ensuite Benny and Joon.
Cousin Eddie en solo
Le personnage du cousin Eddy a hérité de sa propre suite: National Lampoon’s Christmas Vacation 2: Cousin Eddie’s Island Adventure. Le film suit Eddie et sa famille lorsqu’une série de circonstances douteuses fait en sorte qu’ils se retrouvent naufragés sur une île déserte pour Noël. Le film a été réalisé pour la télévision et ne s’est jamais retrouvé dans les salles de cinéma.
Un peu de magie
Si la maison d’enfance de Clark Griswold, qu’on peut voir lorsque ce dernier regarde de vieilles vidéos de ses Noël d’autrefois, vous paraît familière, c’est possiblement parce que c’est la même où habitait la famille Stephens dans le sitcom classique des années 60 Ma sorcière bien-aimée. La «maison» se trouve sur le lot de Warner Bros.
Pas la seule maison connue
Todd et Margo, les voisins «yuppies» de la famille Griswold, ont eux aussi un domicile célèbre. Ils habitent la même maison que Roger Murtaugh, policier «trop vieux pour cette merde» dans la série de films à succès Lethal Weapon.
Un budget massif
La facture du budget de production de Le sapin a des boules s’est élevée à la somme faramineuse de 27 M$. Pour une comédie, en 1989, c’était du jamais vu. Ghostbusters, paru deux ans auparavant, a coûté seulement 3 millions de plus, malgré les effets spéciaux. Par contre, ce fut un pari réussi pour Warner Bros. Le film a récolté 71 M$ au box-office.
Cruauté animale?
On est passé à quelques poils de ne jamais voir la fameuse scène où le chat de la tante Bethany se fait électrocuter. Le studio avait peur que les groupes de protection des animaux s’opposent au film si on y voyait un animal mourir de telle façon. Mais au final, les foules sondées ont dit que c’était une des scènes les plus drôles du film, donc, elle s’est retrouvée dans le montage final.
Lien avec un autre classique des Fêtes
Dans Le sapin a des boules, on peut voir Rusty Griswold regarder le classique du temps des Fêtes de 1946 It’s a Wonderful Life. Or, l’assistant-réalisateur du sapin a des boules n’est nul autre que Frank Capra III, petit fils de Frank Capra, réalisateur de It’s a Wonderful Life! Tout est dans tout.
Une voix bien connue
National Lampoon’s Christmas a été le dernier film de Mae Questel, dans lequel elle a interprété avec brio le personnage de la tante Bethany, l’octogénaire sourde et possiblement démente. Vous avez sûrement remarqué qu’elle a une voix bien particulière. C’est d’ailleurs elle qui a été la première à prêter sa voix à Betty Boop, personnage animé de pin up populaire dans le temps de la guerre.
Un vrai Cousin Eddie
Personne ne rêve d’avoir un cousin Eddie dans sa famille. Pourtant, il existe dans la vraie vie (ou presque). Lors d’une entrevue, Randy Quaid, l’homme derrière le beau-cousin tapeur de Clark, a dévoilé qu’il s'était inspiré d’un de ses amis d’enfance, de sa façon de parler et de ses choix vestimentaires douteux pour créer le personnage. Nous nous demandons ce qu’il a pensé du film...