10 secrets de coulisses du 8e épisode de La vraie nature
Michèle Lemieux
Les trois invités de Jean-Philippe Dion à La vraie nature ont connu un immense succès, chacun dans son domaine. Nous découvrirons que Farah Alibay, Jean-Michel Anctil et India Desjardins n’ont pas eu pour autant un parcours facile. Cette rencontre avec une scientifique, un humoriste et une auteure risque d’en inspirer plusieurs...
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Voici 10 secrets de coulisses du 8e épisode de La vraie nature:
UN WEEK-END ÉLECTRISANT
C’était la première fois que, durant un enregistrement, une tempête se déchaînait à l’extérieur. Nos invités n’ont pas pu arriver en barque, car la rivière était gonflée comme jamais. Ç’aurait été du rafting extrême! Ils sont plutôt arrivés par un sentier dans la forêt. On dirait que, lorsque la température se déchaîne, ça a un impact sur la manière dont les invités se racontent. Il y avait quelque chose d’électrique dans l’air!
AMOUREUSE DES ANIMAUX!
Dans l’atelier, India nous a beaucoup parlé de son amour des animaux. C’est quelque chose qui a été très présent dans sa vie. Elle a des souvenirs précis par rapport à ses animaux, entre autres, un chien qui s’est enfui. Durant l’enfance, elle a vécu la séparation de ses parents et plusieurs déménagements, et on comprend que les animaux ont pris une grande place dans sa vie. India était une petite fille solitaire. Nous avons retrouvé des vidéos d’archives d’elle, jeune, tandis qu’elle filmait ses chats. Ce sont des images qu’elle n’avait pratiquement jamais revues!
ÇA COMMENCE BIEN LA FIN DE SEMAINE!
Nous faisons notre maximum pour nous assurer que nos invités ne se connaissent pas beaucoup. Or, lorsque Jean-Michel est arrivé, il a raconté à une fille de notre équipe que, la veille, il avait tourné un épisode de Ça finit bien la semaine avec... Farah Alibay! Il disait à quel point il était heureux de l’avoir interviewée. Comme quoi nous avons beau prendre toutes les précautions possibles, nous ne pouvons pas tout prévoir!
UN SOUVENIR BIAISÉ
Avec India, nous avons parlé de ses souvenirs de journaliste culturelle. Elle s’était inscrite en journalisme à l’UQAM, mais elle a abandonné ses études, car le monde universitaire n’était pas fait pour elle. Elle se sentait perdue dans ses cours. Elle s’est tout de même lancée en journalisme écrit, et elle a aussi passé des auditions pour devenir journaliste culturelle à la télévision. Nous avons d’ailleurs réussi à mettre la main sur l’une de ses chroniques cinéma à Vox. C’est particulier, car, dans ses souvenirs, ce n’était pas une grande réussite. Elle conserve d’ailleurs un sentiment d’échec par rapport à cette période. Pourtant, dans l’extrait que nous lui avons présenté, elle était super bonne! Elle a réalisé que l’histoire qu’elle raconte n’est pas bonne...
UN VRAI TANNANT!
Quand il était jeune, Jean-Michel était le pro des mauvais coups. Il a déjà volé des petits trucs à ses voisins, il effrayait les élèves avec des couleuvres, il faisait exploser des pets-de-loup dans les corridors... D’ailleurs, en sortant de l’atelier, nous en avons trouvé dans le jardin. Jean-Michel en a fait exploser devant les filles et moi. Farah en a aussi fait exploser un... et a reçu toute la poudre dans le visage!
LA FIERTÉ DE SA FAMILLE
Toute l’histoire entourant la famille de Farah est vraiment intéressante. C’est un incroyable exemple d’immigration! La mère de Farah a quitté l’Inde quand elle était jeune à cause de la famine et d’événements difficiles. La famille est arrivée au Québec avec presque rien et a réussi à se créer une vie. Les parents de Farah faisaient tous les deux partie de la première génération de leurs familles respectives à être allée à l’université. Ils ont travaillé extrêmement fort et ont voulu transmettre ça à leurs enfants. Farah et son frère ont fait des études, et Farah est devenue ingénieure à la NASA. Sa carrière a fait d’elle la fierté de toute la famille! Elle a cependant évoqué la complexité d’être différente dans un milieu traditionnel. Elle a été victime de racisme, a été ostracisée. Mais elle a combattu tout ça et a réussi à réaliser son rêve!
UN BEAU MODÈLE
Il n’y a pas qu’auprès de sa famille que Farah a laissé sa marque. À 35 ans, elle est devenue un modèle sur plusieurs plans, entre autres en ce qui a trait à la diversité culturelle et sexuelle, puisqu’elle est queer, c’est-à-dire qu’elle est plus intéressée par la personne que par le sexe de celle-ci. Elle a d’ailleurs senti le besoin d’en faire l’annonce à certains membres de sa famille, quand elle a lancé sa biographie. C’est important pour elle d’en parler et de montrer qu’on peut être plein de choses, avoir plein d’étiquettes différentes, et quand même réaliser ses rêves. Elle est franchement inspirante!
VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE
Un autre moment où j’ai senti qu’il se passait quelque chose d’important, c’est lorsqu’India nous a raconté qu’elle a longtemps eu l’impression qu’on la traitait de nunuche. Elle a notamment subi beaucoup de violence psychologique de la part de son ex-éditeur, Michel Brûlé. Tout cela a joué sur sa confiance en elle, sur sa propre vision d’elle-même. C’était difficile pour elle d’en parler, mais c’était beau de l’entendre, car on sent qu’elle est ailleurs et qu’elle a été capable de prendre du recul face à tout ça. Si certains pensent qu’elle n’est pas intelligente, tant pis! Elle s’est fait une carapace et se laisse moins atteindre par les commentaires blessants.
DES INVITÉS EN MARGE
Parmi les points communs de nos trois invités, il y a le fait qu’ils ont tous réussi à avoir une super belle carrière, même s’ils se sont toujours sentis en marge des autres. Farah était une jeune immigrante canadienne-française qui a étudié à Londres en ingénierie, un domaine généralement réservé aux hommes. India aussi s’est sentie comme une extraterrestre toute sa vie. Quant à Jean-Michel, il ne savait pas vraiment quoi faire de sa vie. Comme il vivait à Québec, il a décidé d’étudier en sciences politiques. Il ne savait pas qu’il existait une école d’humour!
L’épisode de La vraie nature mettant en vedette Farah Alibay, Jean-Michel Anctil et India Desjardins sera diffusé le dimanche 5 mars à 21h30, à TVA.
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