10 secrets de coulisses du 7e épisode de La vraie nature
Michèle Lemieux
Pour ce nouveau week-end de La vraie nature, Jean-Philippe Dion a rassemblé un monument de la chanson, Paul Piché, une jeune actrice particulièrement aimée du public, Catherine Brunet, et une idole de La soirée est (encore) jeune, Jean-Sébastien Girard. Tous trois ont vécu des moments d’introspection inattendus.
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Voici 10 secrets de coulisses du 7e épisode de La vraie nature:
À DEUX, C’EST MIEUX
Pour une rare fois, deux de nos invités ont ramé ensemble pour se rendre au chalet. En fait, Jean-Sébastien a eu tellement de difficulté à défaire le nœud de la corde qui relie la barque au quai que Catherine a eu le temps de le rejoindre avant son départ! D’ailleurs, Jean-Sébastien avait plus un look pour aller magasiner sur le boulevard Saint-Laurent que pour passer un séjour en forêt! Il portait des bottillons de cuir, un manteau de ville et un jean noir. Il nous a confié qu’il n’avait pas de vêtements de plein air. Manifestement, ce n’est pas un gars de campagne!
UN MOMENT D’ÉMOTION
Catherine a été la première à se raconter dans l’atelier. Elle a vécu une enfance particulière, puisqu’elle a commencé à faire ce métier extrêmement jeune. À quatre ans, elle a tourné dans une publicité pour McDonald’s. Réaction inattendue: Paul s’est mis à pleurer en regardant la fameuse pub! Il trouvait ça beau de voir une jeune fille toute naïve réaliser son rêve. Il était extrêmement ému. On dirait que cette saison-ci, ce sont les hommes qui sont les plus émotifs. Peut-être qu’en vieillissant, ils se donnent le droit de l’être un peu plus?
UN GRAND FAN DE CÉLINE
Quand j’étais jeune, j’étais un fan de Céline Dion, mais mon amour pour elle n’avait aucune commune mesure avec celui que Jean-Sébastien lui portait. Il nous a raconté des choses incroyables, entre autres qu’il était membre du fan-club de Céline et que sa mère manquait des journées de travail pour faire la file afin d’acheter les meilleurs billets pour ses concerts. Un jour, Jean-Sébastien a offert des fleurs à Céline après un spectacle, et celle-ci l’a remercié en lui donnant un bec sur la joue. Afin d’immortaliser ce moment, la mère de Jean-Sébastien a essuyé le rouge à lèvres avec un mouchoir, qu’il a conservé pendant des années!
UNE AMIE FIDÈLE
Nous avons réussi à mettre la main sur la toute première guitare de Paul Piché. Elle a été conservée dans un musée à La Minerve, où Paul a passé ses étés à partir de l’âge de six ans et où il a toujours une maison. Lorsque j’ai soulevé une couverture pour la dévoiler, la réaction des invités valait de l’or! Catherine et Jean-Sébastien ont compris que Paul avait créé ses premiers succès sur cette guitare. C’est toujours touchant d’être témoin de moments comme celui-là. La guitare de Paul avait un nom: Maggie, pour «Ma guitare»! Comme il le disait si bien, c’était sa meilleure amie. Parfois, il partait de chez ses parents pendant plusieurs jours, et la seule chose qui l’accompagnait en permanence, c’était son instrument de musique.
AMOUREUSE DES ANIMAUX
Le week-end a débuté avec des petits lapins égarés, dont Catherine et Jean-Sébastien ont dû s’occuper. Catherine est tombée sous leur charme! Elle a toujours eu des animaux de compagnie, dont un hamster qui s’appelait Gorgée et avec lequel elle s’est prêtée à une séance photo pour le magazine Le Lundi quand elle avait quatre ans.
UNE MÈRE ANGLOPHONE
Un des éléments les plus étonnants dans l’histoire de Paul, c’est que sa mère est anglophone et qu’il a principalement grandi dans cette culture. C’est plutôt surprenant pour un artiste qui est devenu un souverainiste convaincu! L’un de nos plus grands auteurs-compositeurs-interprètes francophones et ardent défenseur de la langue française a vécu une quête déterminante à une certaine étape de sa vie: il a dû choisir son identité culturelle. Cela a engendré une réflexion familiale... Le père de Paul était un fédéraliste convaincu, et Paul a longtemps pensé que son père et lui ne s’entendraient jamais à cause de leurs divergences d’opinions. Son engagement politique part vraiment de son enfance.
DES PÉRIODES DE RÉBELLION
Je demande souvent à mes invités de trouver les points qu’ils ont en commun. Pendant la fin de semaine, Paul et Catherine ont réalisé qu’ils en avaient plusieurs, notamment leur côté un peu rebelle. Paul était presque gêné de raconter que, plus jeune, il en avait contre les plus riches de la société parce que sa famille était pauvre et en arrachait. Pour lui, c’était de l’injustice. En ce qui concerne Catherine, elle a vécu sa crise d’adolescence vers l’âge de 18 ans, parce qu’elle n’a pas eu la chance de vivre une adolescence comme tout le monde. À un certain moment, elle n’en pouvait plus de voir son visage partout! Elle voulait sortir et vivre sa vie sans se faire reconnaître.
UN ENFANT PAS COMME LES AUTRES
Jean-Sébastien parle beaucoup de sa mère, une femme qui est très présente dans sa vie. Elle le suit dans tous ses projets, que ce soit à la télé ou à la radio. On va découvrir la place manquante de son père dans son existence. Il a eu une relation particulière avec lui à partir du moment où ses parents se sont séparés. Il a le sentiment qu’il n’était pas le fils que son père aurait voulu avoir. Son désir de briller et d’exister dans les médias vient un peu de ce manque. Ç’a été sa façon d’aller chercher une certaine forme de validation.
UN OISEAU DE NUIT
Quand on finit la soirée autour du feu, les invités ont souvent envie de chanter des succès de Paul Piché. Ç’a été exceptionnel de chanter du Paul Piché... avec Paul Piché! Ça a donné lieu à un super beau moment. Catherine chante particulièrement bien! Pour lui faire plaisir, Paul a même fait un petit bout d’une chanson de La Chicane. Nous nous sommes couchés extrêmement tard! Paul nous a expliqué qu’il a un biorythme de chanteur. Même s’il n’est pas en spectacle toutes les semaines, il conserve le même rythme. Il se couche vers 3 ou 4 h du matin et se lève à midi. Nous avons jasé jusqu’à 2 h du matin. Nous étions morts de fatigue, tandis que Paul, lui, était en pleine forme!
DES HISTOIRES SIMILAIRES
Jean-Sébastien et moi nous sommes croisés à l’époque où, avant de devenir animateurs, nous étions tous deux recherchistes. Il y a beaucoup de similitudes dans nos parcours. Nous voulions tous les deux être comédiens mais, contrairement à moi, Jean-Sébastien était plus soucieux de se faire remarquer. Par exemple, il collait des vitamines sur son CV en disant qu’il était le recherchiste le plus vitaminé du grand Montréal! (rires) Il en faisait parfois un peu trop, mais ça lui a réussi. Il a fait son petit bonhomme de chemin!
L’épisode de La vraie nature mettant en vedette Catherine Brunet, Jean-Sébastien Girard et Paul Piché sera diffusé le dimanche 26 février à 21 h 30, à TVA.
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