10 «salles de torture» découvertes dans les zones reprises aux Russes
Agence France-Presse
Le chef de la police ukrainienne, Igor Klymenko, a annoncé la découverte de dix «salles de torture» dans des localités reprises aux Russes dans la région de Kharkiv, y compris deux d'entre elles dans la ville de Balakliïa.
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était rendu à Izioum mercredi pour sa première visite dans cette région frontalière de la Russie dans le nord-est du pays depuis le départ des forces russes, chassées à la faveur d'une contre-offensive lancée début septembre sur plusieurs fronts.
Le conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak a assuré vendredi sur Twitter que ces tombes ne sont «qu'un seul des sites d'enterrements massifs découverts près d'Izioum», où «pendant des mois, la terreur, la violence, la torture et les meurtres de masse ont régné en maître».
L'AFP s'était déjà rendue à Izioum, ville de quelque 50 000 habitants avant la guerre, peu après le départ des forces russes dans la nuit de samedi à dimanche. Les destructions y étaient importantes avec des maisons et bâtiments administratifs dévastés par les combats et des carcasses de blindés jonchant les routes.
M. Zelensky a comparé jeudi la découverte à celle faite à Boutcha, ville de la périphérie de Kyïv, où les cadavres de civils froidement exécutés avaient été découverts après le départ fin mars des forces russes. Moscou a nié avoir commis ces exactions.
Sur le front vendredi, 12 personnes ont été blessées dans des bombardements russes «massifs» dans des zones récemment reprises aux Russes dans la région de Kharkiv, et quatre personnes supplémentaires dans la ville même de Kharkiv, selon les autorités régionales.