10 moments marquants dans la carrière de Guy Lafleur
Agence QMI
Le nom de Guy Lafleur est l’un des plus mythiques dans l’histoire du Canadien de Montréal et de la Ligue nationale de hockey. Avec son coup de patin fluide, ses habiletés offensives et son charisme indéniable, le Québécois a marqué à jamais la Belle Province. Voici 10 moments marquants de sa carrière de hockeyeur.
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1. Meilleur pointeur de la LHJMQ (1971)
Auteur de 209 points en seulement 62 rencontres avec les Remparts de Québec, Lafleur remporte le trophée Jean-Béliveau, nommé en l’honneur de son idole. Les «Diables rouges» ont mis la main sur la Coupe Memorial cette année-là.
2. Le repêchage (1971)
Le directeur général du Canadien Sam Pollock fait tout en son possible pour obtenir le premier choix du repêchage de 1971 afin de sélectionner l’espoir natif de Thurso. Après des transactions avec les Golden Seals d’Oakland et les Kings de Los Angeles, Pollock y parvient finalement.
3. Première coupe Stanley (1973)
À sa deuxième saison dans la Ligue nationale, Lafleur remporte déjà la première de ses cinq coupes Stanley en carrière. Encore loin du statut de super-vedette, le Québécois amasse huit points en 17 matchs éliminatoires.
4. La consécration (1977)
En 1977, le Tricolore gagne la deuxième de quatre coupes consécutives. Lafleur établit un sommet dans l’histoire de l’équipe avec 136 points et remporte les trophées Art-Ross, Lester B. Person (aujourd’hui Ted-Lindsay), Hart et Conn-Smythe.
5. Trophée Maurice-Richard (1978)
Après avoir terminé comme meilleur passeur en 1977, le «Démon blond» marque cette fois 60 filets pour gagner son seul trophée Maurice-Richard en carrière. Il était alors au beau milieu d’une séquence de six saisons avec au moins 50 buts.
6. Un trio complètement fou (1981)
À la Coupe Canada de 1981, Lafleur ne parvient pas à remporter la médaille d’or, comme en 1976, mais il fera partie du «meilleur trio avec lequel il a joué». Avec Gilbert Perreault et un très jeune Wayne Gretzky, il marquera 11 points en sept parties, alors que le Canada s’inclinera en finale face à l’Union soviétique.
7. Retrait du chandail par le CH (1985)
Dans des circonstances troubles, Lafleur met fin à sa carrière de hockeyeur lors de la saison 1984-1985 et son célèbre numéro 10 sera hissé dans les hauteurs du Forum de Montréal. Il sera ensuite élu au Temple de la renommée en 1988.
Avec 1246 points en 961 matchs avec le Canadien, l’attaquant Guy Lafleur se présente comme le meilleur pointeur de l’histoire du club montréalais. Il devance, dans l’ordre, Jean Béliveau (1219), Henri Richard (1046), Maurice Richard (966) et le défenseur Larry Robinson (883).
Fait intéressant : Lafleur est par ailleurs celui qui a offert les six meilleures productions offensives au cours d’une saison dans l’histoire de l’équipe. Outre son sommet de 136 points en 1976-1977, il a également connu des campagnes de 132, 129, 125, 125 et 119 points. Le septième échelon est occupé par Pete Mahovlich, qui avait récolté 117 points durant la saison 1974-1975.
Dans la colonne des buts marqués avec le CH, Lafleur est devancé uniquement par Maurice Richard et ses 544 réalisations. Le célèbre numéro 10 a pour sa part touché la cible 518 fois en saison régulière avec le Tricolore. Lafleur domine toutefois avec 94 buts gagnants, contrairement à 84 pour le «Rocket».
8. Le retour avec les Rangers (1988)
Contre toute attente, «Flower» effectue un retour dans la Ligue nationale avec les Rangers de New York. À son premier match à Montréal, le 2 février 1989, sous les acclamations de la foule, il déjouera deux fois Patrick Roy.
9. Le dernier match (1991)
Lafleur accroche ses patins pour de bon en disputant un dernier match contre le Canadien, le 31 mars 1991, cette fois dans l’uniforme des Nordiques de Québec. La veille, il avait inscrit le 560e et dernier but de son parcours, face au CH.
Guy Lafleur | 1951-2022 
10. Retrait universel dans la LHJMQ (2021)
En raison d’une récidive de son cancer du poumon, les apparitions publiques se font plus rares pour Lafleur, maintenant âgé de 70 ans. En octobre 2021, il a reçu l’un de ses plus grands honneurs en carrière lorsque la Ligue de hockey junior majeur du Québec a retiré son numéro 4 à travers tout le circuit.
