Retour au travail: 10 jours de congés payés pour les employés fédéraux, promet Trudeau
Agence QMI
Avec la rentrée scolaire qui approche à grands pas tout comme le retour au travail, le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, a fait la promesse vendredi d’offrir 10 jours de congés de maladie payés pour les travailleurs fédéraux.
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Le premier ministre sortant a assuré qu’il mettrait cette mesure en vigueur dès les 100 premiers jours de son mandat s’il est réélu.
«Alors que nous sommes sur le point d’en finir avec la COVID-19 et d’atteindre nos objectifs de vaccination, nous devons aller de l’avant et proposer de nouvelles mesures pour soutenir les Canadiens», a déclaré M. Trudeau qui était présent à Winnipeg, au Manitoba, vendredi matin.
Le leader libéral a affirmé que ces congés de maladie payés «pourront être utilisés quelques-uns à la fois, par exemple si un travailleur a besoin de 48 heures pour se remettre d’un rhume, ou sur une plus longue période de temps».
«Parce qu’on sait que dans la vie, il y a toujours des imprévus, même quand il n’y a pas de pandémie», a-t-il soutenu.
Il s’est également engagé à améliorer la qualité de l’air dans les écoles, mais aussi dans tous les lieux régulièrement fréquentés par les Canadiens, comme les gyms ou les bibliothèques par exemple.
«On va aussi investir 100 millions $ supplémentaires pour améliorer la ventilation des espaces communautaires. [...] Et, évidemment, c’est la même chose dans nos écoles», a-t-il précisé.
Un «acte de cynisme» pour Jagmeet Singh
Le chef néodémocrate n’a pas épargné le leader libéral pendant son annonce du jour sur le site de la Première Nation de Cowessess, en Saskatchewan, revenant sur la proposition de Justin Trudeau concernant les congés de maladie payés.
«Il a annoncé quelque chose que nous réclamions depuis 18 mois, il a annoncé aujourd’hui [vendredi] des congés de maladie payés, alors qu’il y a 18 mois, les gens avaient besoin de ces congés», a mentionné Jagmeet Singh, ajoutant que cette décision aurait pu «sauver des vies» si elle avait été adoptée au début de la pandémie de COVID-19.
«Et puis, pendant une élection, il l’annonce, comme une sorte de cadeau, a souligné le chef du NPD. C’est un acte de cynisme à son pire et c’est franchement déplorant».
