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1 bus sur 4 est en retard à Montréal

Joël Lemay / Agence QMI
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Agence QMI

2022-11-21T20:58:48Z
2022-11-21T21:24:03Z
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Le quart des autobus montréalais n’ont pas été en mesure d’être ponctuel en septembre, une donnée qui inquiète l’opposition à l'hôtel de ville. 

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Selon les données dévoilées par la Société des transports de Montréal (STM) et relayées au conseil municipal lundi, le taux de ponctualité des autobus a chuté, passant de 80% en juillet à 76% en septembre. En comparaison, il n’était jamais passé sous les 80% en 2021.

«Cette chute de taux de ponctualité est un peu alarmante. L’administration passe son temps à nous dire qu’elle travaille à améliorer le service en transport en commun, mais pendant qu’on améliore une place, il se dégrade ailleurs», s’est insurgée la leader de l’opposition officielle, Chantal Rossi.

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«L’administration et la Chambre de commerce invitent les gens à revenir au centre-ville en délaissant l’auto-solo, mais on apprend que l’autobus est en retard une fois sur quatre. [...] Pour donner le goût aux automobilistes de délaisser le confort de leur voiture, il faut leur offrir de vraies alternatives efficaces et compétitives», a-t-elle poursuivi.

Mme Rossi est allée jusqu’à accuser l’équipe de la mairesse Valérie Plante de «bousiller» les efforts de l’Autorité régionale de transport métropolitain, qui tente de faire remonter le taux de fréquentation du transport en commun au niveau pré-pandémique.

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Appelé à répliquer, le président du conseil d’administration de la STM et conseiller municipal Eric Alan Caldwell a reconnu que le début de l’automne n’a pas été évident pour les circuits d’autobus.

«Notre défi, et on en a des défis, c’est, avec la reprise de la congestion à Montréal, d’extraire nos autobus du trafic», a reconnu M. Caldwell.

Le conseiller a plaidé que son plan Mouvement Bus visant à hausser le nombre de kilomètres de voies réservées aux autobus sur l’île devrait aider à corriger le problème.

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